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Lifestyle - Entretien

L’Église maronite du Weschester fait son gala et invite Mike Massy

Le jeune auteur-compositeur-interprète se livre à « L’Orient-Le Jour ».

Mike Massy au Merkin Concert Hall de New York.

La communauté chrétienne de la région du comté de Weschester, sis à une trentaine de miles de New York, travaille sans relâche pour sa paroisse. Rendez-vous privilégié de la diaspora libanaise, l’Église maronite de la Mission de Sa Sainteté Jean-Paul II groupe aujourd’hui trois centres religieux : à Mamaroneck (créé en 2002), à White Plains (en 2007) et, depuis dimanche 28 avril, à Sleepy Hollow. C’est dans ce havre que la communauté se rencontre, célèbre les offices liturgiques, participe à des fêtes traditionnelles et organise des manifestations sociales. C’est aussi une importante assise pour l’éducation.
« Aller de l’avant » est l’objectif des deux évènements de levée de fonds au profit de cette Église maronite qui ont eu lieu vendredi dernier à Manhattan, avec un concert au Merkin Concert Hall, et samedi avec le huitième dîner de gala à Eastchester, en présence d’une star en devenir, Mike Massy (31 ans), pianiste, compositeur et chanteur libanais, détenteur du prestigieux « Murex d’or ». La jeune vedette, qui « venait pour la première fois aux États-Unis » grâce à l’initiative de Diane Fadel, « une fan devenue amie », était accompagné du remarquable et talentueux pianiste libanais Marc Abou Naoum, de Nick Chbat, à la percussion, et de James Sprocket Royer, à la contrebasse. L’objectif visé a pu être atteint.
La soirée du samedi, qui a démarré par l’hymne national libanais suivi du Star Spangled Banner américain entonnés par l’organisatrice de ces deux évènements, Diane Fadel, était animée par Dana Barakat avec la collaboration de Liliane Abi-Habib, George Kalache, Antoine Najjar et Janine Wakin. Étaient notamment présents : Mounir et Hayat Barakat, Ziad Fadel, Nicolas et Ghada Jabbour, Sami et Reda Khoueiri, Haleem et Denise Zihenni, Kamil et Tina Salame, Roger et Fadia Nassar, Fadia et Lina Abdo, Roger et Liliane Abi-Habib, George et Christiane Abi-Nakad, Dean et Elsy Atallah, Issa et Doris Baconi, Mahmoud et Milad Bou-Raad, Mona et Jacqueline Dib, Tarek et Marina Fadel, Said et Nahia Ghostine, Gilles et Dolly Kacha, Jean et Leila Kalache, Raja et Jessy Kort, Vatche et Sana Minassian, David et Danny Ghossoub, Jehanne Saoud, John et Patty Merhej, le Dr Jacques Merab, Bill et Trudy Jreidini, Yazid et Fida Mourani, Lorie Najm, Sami et Lina Nakhleh, Michael Nashed, Michel et Sonia Rabbah, Camille et Rhona Saba, Toufic et Janine Wakim.

L’« aventurier »
Avec son agilité, ses immenses bras d’albatros, son interaction avec la scène et son répertoire musical unique nourri de ses diverses influences de jeunesse, Mike Massy a envoûté d’emblée le public en interprétant des chansons de sa composition et d’autres inspirations dont notamment : Boukra Btechro’, Chams el-eid, Sa-at Sa-at, Btetloj eddini, Frashi w zahra, Ya Aachikata el-wardi, Summer Time, La Bohême, Rah halfak bel ghosn ya aasfour, Gabbar, Beirut, Jazr w mad, Ya Zaman, Ghayer lawn ouyounak.
D’allure dégingandée, Mike Massy (el-Massih), qui se définit comme « auteur-compositeur et pianiste » de formation classique arabe (al-ghina’a al-hadith), ne cache pas son penchant pour le théâtre et la scène qui « est aussi ma spécialisation » puisqu’il a fait l’école d’art dramatique au Liban », assure-t-il, lors d’un entretien accordé à L’Orient-Le Jour. Il se définit comme « un aventurier en musique comme dans la vie ». Car il « (s)’ennuie vite, de moi-même plus que d’autre chose ». C’est ce qui le pousse à aller vers l’inconnu pour trouver du nouveau. Son parcours artistique se dessine encore et se modèle. Son premier album, paru en novembre 2011, a été accompagné d’un grand succès au Liban et dans les pays arabes. Et d’aventure en aventure, il compose la musique du film Tannoura Maxi. Le secret de son succès? « C’est la simplicité, l‘honnêteté et l’authenticité surtout. Je pense qu’il tient aussi de l’aspect libanais de mes chansons », estime-t-il. Caractérisées par la fusion de plusieurs genres musicaux, les compositions de Mike sont une sorte « d’osmose de musique orientale à l’occidentale et aussi de l’occidentale à l’orientale, tout en gardant l’esprit libanais ». C’est en fait la fusion de la musique orientale, occidentale, de l’opéra lyrique baroque, et arabe qui donne le ton de son art. Parlant de sa première rencontre avec le public new-yorkais, Mike a surmonté « le trac » devant une audience cosmopolite « composée de Palestiniens du Canada, de Jordaniens, de Qataris, de Saoudiens et d’Américains qui ont « aimé ma musique » en chantonnant la célèbre chanson Ghayer lawn ouyounak. La communication semble avoir vite passé. « J’ai eu les larmes aux yeux. Je me suis dit que même à New York il y a des gens qui connaissent ma musique et mes chansons », dit-il avec humilité. Fasciné par cette première visite américaine, Mike Massy caresse le désir d’y revenir. Il se dit prêt à entamer d’autres tournées musicales dans toutes les régions si fascinantes de ce nouveau monde.

 

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