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Liban

Les Syriens de la banlieue sud empêchés de se rendre au travail

Les réfugiés d’un camp de Denniyé attaqués par la gale. Photo nowlebanon

Les familles des pèlerins chiites libanais, enlevés depuis bientôt un an en Syrie, ont empêché hier des Syriens de se rendre à leur lieu de travail dans les régions de Bourj Brajneh, Tahwitat al-Ghadir et Hay el-Sellom, dans la banlieue sud de Beyrouth. Des chauffeurs de minibus syriens ont aussi été empêchés de prendre des passagers dans ces mêmes régions. Les familles des pèlerins ont menacé de poursuivre leur mouvement aujourd’hui à Choueifat. Lundi déjà, les proches des pèlerins avaient empêché des Syriens de la région de se rendre à leur lieu de travail.
Sur un autre plan, les réfugiés syriens continuent de poser problème. Hier, le représentant du secrétaire général de l’ONU au Liban, Derek Plumbly, a déclaré hier que « le nombre de réfugiés syriens prévu au Liban pour le mois d’avril est de 80 000 », indiquant que « ce chiffre constitue un record mondial, qui impose aux autorités de donner plus d’attention aux besoins des réfugiés dont le nombre a dépassé les 400 000 ». « L’ONU comprend parfaitement les répercussions sociales, humanitaires et sécuritaires de ce phénomène, et œuvre pour satisfaire les besoins de ces personnes », a-t-il ajouté. Notons dans ce cadre que le commissariat des Nations unies pour l’aide aux réfugiés a mis en garde hier contre une diminution de l’aide aux réfugiés syriens au Liban, en raison de problèmes budgétaires dus à la baisse des fonds disponibles.
Par ailleurs, le président de la municipalité d’Assoun, à Denniyé, Motassem Abdel Qader, a appelé hier les autorités à contenir rapidement l’expansion de la gale qui attaque les réfugiés syriens de la ville, pour empêcher l’épidémie, affirmant que les citoyens libanais de la région sont pris de panique et craignent la contagion. M. Abdel Qader a déclaré avoir informé les ministères de la Santé et des Affaires sociales de la situation il y a dix jours, mais aucune mesure de précaution n’a été prise jusque-là. Il a appelé les responsables à urgemment assister son village qui accueille 350 familles syriennes, « un véritable fardeau ».
Enfin, une réunion s’est tenue hier au domicile du président de l’Union des municipalités de Zghorta, Tony Sleiman, en présence de notables de la région, pour faire le point sur la situation des réfugiés syriens dans le caza. M. Sleiman a appelé les municipalités à coopérer avec le Bureau des affaires des ouvriers étrangers « pour compléter le processus de recensement des réfugiés et identifier leurs lieux de résidence et les définir pour empêcher leur expansion dans les quartiers résidentiels, ce qui pourrait constituer un danger pour les habitants ». Il a déclaré que la municipalité est prête à augmenter les effectifs de la police pour assurer la sécurité, notamment de nuit, et a annoncé la constitution d’une cellule d’urgence pour recevoir les plaintes éventuelles des habitants à ce sujet.
Les familles des pèlerins chiites libanais, enlevés depuis bientôt un an en Syrie, ont empêché hier des Syriens de se rendre à leur lieu de travail dans les régions de Bourj Brajneh, Tahwitat al-Ghadir et Hay el-Sellom, dans la banlieue sud de Beyrouth. Des chauffeurs de minibus syriens ont aussi été empêchés de prendre des passagers dans ces mêmes régions. Les familles des pèlerins...
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