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À La Une - Société

Liban : Un militaire torture une employée de maison, dénonce le CLDH

« En dépit de ses plaintes, et des traces de torture sur son corps, l’employée de maison a été condamnée à 1 an de prison pour vol »

Un militaire libanais a torturé une employée de maison qu’il soupçonnait de lui avoir subtilisé son arme de service et des bijoux à domicile, rapporte le Centre libanais des droits humains (CLDH).
Le militaire a d’abord soupçonné plusieurs personnes du vol, dont l’employée de maison qui affirmait pourtant ne pas avoir touché aux affaires disparues, indique le communiqué, avant d’ajouter : « Quinze jours après le vol, le militaire aurait emmené celle-ci dans une maison à la campagne avec plusieurs autres personnes et suspendu la jeune fille par les pieds dans la salle de bains avec des menottes. Il lui aurait infligé des décharges électriques pendant une grande partie de la nuit, et des brûlures au moyen d’un couteau chauffé à blanc jusqu’à ce qu’elle accepte de s’accuser du vol », selon le texte.


« En dépit de ses plaintes, et des traces de torture sur son corps, l’employée de maison a été condamnée à 1 an de prison pour vol – et son pourvoi en cassation a été rejeté », s’indigne le CLDH. Et d’enchaîner : « Pire encore, après que le jeune femme eut purgé sa peine, l’employeur a refusé de payer son billet d’avion pour qu’elle puisse rentrer dans son pays, et le CLDH a financé son rapatriement alors que sa peine était terminée depuis plus de dix mois. »


« Le CLDH demande qu’une enquête soit ouverte sur ces faits, que le militaire soit puni à la mesure des actes commis, et que les allégations de torture soient systématiquement prises au sérieux par la justice, sans quoi des faits d’une telle gravité se poursuivront », conclut le communiqué.

 

 

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