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Campus

Salon des grandes écoles françaises à l’ESA

L’agence Campus France, l’Institut français du Liban et l’ESA organisent, les 5 et 6 avril, dans l’enceinte de l’ESA les Journées de promotion des grandes écoles françaises. Pour en savoir plus sur ce Salon, Campus a rencontré le responsable académique de l’ESA, Maxence Duault, ainsi que l’attaché de coopération universitaire à l’Institut français, Gilles Thuaudet.

De gauche à droite : M. Romain Chapauly, chargé de coopération à l’ambassade de France, M. Maxence Duault, responsable académique à l’ESA, et M. Gilles Thuaudet, attaché de coopération universitaire à l’Institut français.

Campus : À qui s’adressent ces journées ?
Maxence Duault : Nous visons des étudiants détenteurs d’un bac +4, essentiellement anglophones, qui souhaitent se spécialiser dans une grande école de management ou des sciences de l’ingénieur en France. La plupart des formations sont dispensées en anglais, avec quelques cours en français. Pour cela, avant d’intégrer l’un des programmes, l’étudiant doit réussir un test international, comme le GMAT ou le TAJMAJ.

Quelle est la moyenne d’âge ciblée, et quel est le coût d’un master dans une grande école ?
Gilles Thuaudet : La moyenne d’âge va de 21 à 29 ans. Et pour le coût des études, il varie entre 0 et 16 000 euros.

Quelles écoles seront présentes ?
Gilles Thuaudet : Un panel exceptionnel sera présent, composé des écoles les plus prestigieuses en France. Les écoles de commerce (business schools) et les écoles d’ingénieurs. On n’a jamais eu autant de grandes écoles en même temps, et ce dans les deux filières qui intéressent le plus les Libanais.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur les exposants ?
Maxence Duault : En ce qui concerne les écoles de commerce, il y aura les deux meilleures, en l’occurrence HEC Paris et ESCP Europe. Il y aura également les grandes écoles qui viennent aujourd’hui en tête du classement en France et qui sont BEM-KEDGE, SKEMA, Rouen, Novancia.
Il faut préciser que ce Salon est exceptionnel, vu le nombre de grandes écoles présentes. Des écoles qui proposent toutes des parcours très intéressants, notamment au niveau master en management, avec des plans de financement. Il y aura également, en marge du Salon, des associations prêtes à offrir des bourses aux étudiants libanais pour financer leurs études dans des écoles prestigieuses.

Faut-il s’inscrire pour assister au Salon ?
Gilles Thuaudet : Les universités auront chacune un stand et l’étudiant pourra les visiter librement. Ou bien il pourra s’inscrire sur le site http ://salons.campusfrance.org/liban2013 pour un entretien de 20 minutes avec le représentant de l’université de son choix. Il peut aussi cumuler les entretiens. En plus, toutes les demi-heures, il y aura une présentation d’une école et de la formation qu’elle dispense. Cette présentation se fera à deux voix, un académicien fournira les informations nécessaires et un étudiant issu de cette école partagera son expérience.

Quelle est la procédure à suivre pour s’inscrire dans une des formations ?
Gilles Thuaudet : Il faut passer par l’agence Campus France qui est une agence en double tutelle, ministère des Affaires étrangères et ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. C’est une agence de mobilité qui gère, accueille et oriente les étudiants. Elle sera présente au Salon. Elle peut valider ou non le choix de l’étudiant. Cela dépendra du projet d’études de celui-ci, de sa motivation et du réalisme du projet, compte tenu de ses performances passées. Après quoi, le dossier de l’étudiant sera envoyé au service consulaire pour obtenir un visa. Il faudra préciser que la date limite des inscriptions pour la rentrée 2013 est vers fin mai.

Les étudiants libanais en France pourront-ils y travailler après à l’obtention de leurs diplômes ?
Gilles Thuaudet : Oui. Ils auront la possibilité de travailler deux ans, ce qui est considéré comme une première expérience et qui fait partie de leur formation. La circulaire Guéant qui interdisait tout travail aux étrangers en France a été levée.
Maxence Duault : Toutes ces grandes écoles bénéficient d’un grand réseau de contacts qui facilitera aux diplômés l’accès au marché du travail. Elles sont en étroite collaboration avec les entreprises pour offrir une large gamme de postes en France ou en Europe.

Quel est le rôle de l’Institut français au Salon ?
Gilles Thuaudet : Ce Salon fait partie de notre politique de coopération universitaire. Nous allons en profiter pour créer des partenariats entre les grandes écoles et des universités au Liban. En marge du Salon, il y aura des rencontres pour faciliter ces échanges.

Propos recueillis par Rima HARFOUCHE
Campus : À qui s’adressent ces journées ? Maxence Duault : Nous visons des étudiants détenteurs d’un bac +4, essentiellement anglophones, qui souhaitent se spécialiser dans une grande école de management ou des sciences de l’ingénieur en France. La plupart des formations sont dispensées en anglais, avec quelques cours en français. Pour cela, avant d’intégrer l’un des...
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