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À La Une - Réactions

Ban appelle les Libanais à rester unis derrière le chef de l’État

Paris craint le vide gouvernemental et législatif, et l’UE se dit préoccupée par l’évolution de la situation.
La démission du chef du gouvernement, Nagib Mikati, a suscité l’inquiétude de la communauté internationale quant à l’évolution de la situation au Liban et au risque de vide institutionnel.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé les Libanais à rester unis derrière leur président après la démission du Premier ministre, exprimant sa crainte que le pays ne soit entraîné dans la guerre en Syrie. « En cette période remplie de défis pour la région, le secrétaire général appelle toutes les parties au Liban à rester unies derrière le leadership du président (Michel) Sleiman », a indiqué le porte-parole des Nations unies, Martin Nesirky. Ban Ki-moon les « appelle à travailler ensemble avec les institutions de l’État pour maintenir le calme et la stabilité, et respecter la politique de dissociation du Liban » par rapport au conflit syrien, a-t-il ajouté, soulignant que toutes les parties devraient « soutenir le rôle des forces armées libanaises en appuyant l’unité nationale, la souveraineté et la sécurité ».
De son côté, la France a insisté samedi sur la nécessité d’ « éviter un vide gouvernemental et législatif » au Liban, au lendemain de la démission surprise du Premier ministre. « La France prend acte de la démission de M. Mikati, qui survient dans un contexte de blocage politique préoccupant », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Philippe Lalliot. « Dans le contexte difficile que traverse le Liban, il est essentiel que la continuité des institutions soit assurée afin d’éviter un vide gouvernemental et législatif », a-t-il ajouté, en saluant les « efforts » faits par le Premier ministre démissionnaire « pour préserver la stabilité du Liban et épargner au pays les retombées négatives de la crise syrienne ».
« Il est dans l’intérêt du Liban que les délais constitutionnels et légaux pour l’organisation des élections législatives et l’entrée en fonctions du nouveau Parlement soient respectés », a poursuivi M. Lalliot.
L’Union européenne, pour sa part, a exprimé sa préoccupation quant à la détérioration de la situation au Liban après la démission surprise du gouvernement Mikati. La haute représentante pour les Affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, « se déclare préoccupée par la détérioration de la situation au Liban, en particulier après la décision du Premier ministre Mikati de démissionner », a-t-elle annoncé dans un communiqué, en marge d’une réunion ministérielle à Dublin. « L’absence de consensus au sein des forces politiques au gouvernement et au Parlement a débouché sur une impasse, notamment sur les élections, alors que les problèmes de sécurité continuent à mettre à l’épreuve la stabilité du pays », ajoute-t-elle. Dans son communiqué, Mme Ashton souligne le poids croissant que fait peser sur le pays « la présence de centaines de milliers de réfugiés » ayant fui la Syrie.
La démission du chef du gouvernement, Nagib Mikati, a suscité l’inquiétude de la communauté internationale quant à l’évolution de la situation au Liban et au risque de vide institutionnel.Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé les Libanais à rester unis derrière leur président après la démission du Premier ministre, exprimant sa crainte que le pays ne...
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