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Manifestation historique des syndicats sur la route du palais présidentiel

Mobilisation massive pour le Comité de coordination syndicale hier matin sur la route de Baabda, en faveur de la grille des salaires. Photo Michel Sayegh

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées hier à Baabda devant la bifurcation menant au palais présidentiel, quelques heures avant la tenue du Conseil des ministres.
Les membres du comité de coordination syndical ont voulu poursuivre ainsi leur mouvement de protestation appelant le gouvernement à soumettre la nouvelle échelle des salaires, entièrement et sans aucune modification, au Parlement. C’est le plus important meeting que le comité de coordination organise depuis le début de son mouvement de revendication.
Prenant la parole, le président du comité, Hanna Gharib, a souligné : « Quand nous appelons à ce que la nouvelle échelle des salaires soit soumise au Parlement, nous nous adressons à tous les responsables, notamment au président de la République Michel Sleiman, au président de la Chambre Nabih Berry et au Premier ministre Nagib Mikati. Nous leurs disons donc : voici le peuple libanais, soyez vraiment responsables de lui et acceptez ses revendications. »
De son côté, le président du syndicat des enseignants du privé, Nehmé Mahfouz, a « refusé que la nouvelle échelle des salaires soit alimentée par l’argent des pauvres ». « Ne vous approchez pas des indemnités de fin de service et n’ajoutez pas des heures supplémentaires non rémunérées », a-t-il dit. Il a appelé à une « véritable réforme qui commencera quand le gouvernement ne s’immiscera plus dans les affaires de l’administration ».
Pour sa part, Mahmoud Haïdar, président de la Ligue des salariés du service public, a noté que « le gouvernement joue le jeu des organismes économiques ». Un élève du Liban-Nord, Anas Khodr, a lui aussi pris la parole pour manifester sa solidarité et celle de ses camarades avec les enseignants du Liban.

 L’aéroport de Beyrouth paralysé
De leur côté, les aiguilleurs du ciel ont observé une grève de plusieurs heures hier en matinée, paralysant l’aéroport de Beyrouth durant quatre heures. Dix-sept vols ont été annulés. Les aiguilleurs du ciel se sont rendus tôt le matin à leurs bureaux, effectuant un sit-in sur place. Ils se sont contentés de suivre le trajet des avions qui survolaient le Liban.
Le président du comité des aiguilleurs du ciel, Kamal Nasser, a pris la parole pour annoncer que « des mesures d’escalade seront adoptées, dès la semaine prochaine, si le gouvernement ne considère pas les demandes qui lui avaient été soumises depuis longtemps ». « Si la nouvelle échelle des salaires est adoptée sans prendre la situation des aiguilleurs du ciel en considération, ces derniers poursuivront leur mouvement jusqu’à ce qu’ils soient entendus. Nos demandes attendent d’être concrétisées depuis dix-huit ans », a-t-il dit.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées hier à Baabda devant la bifurcation menant au palais présidentiel, quelques heures avant la tenue du Conseil des ministres. Les membres du comité de coordination syndical ont voulu poursuivre ainsi leur mouvement de protestation appelant le gouvernement à soumettre la nouvelle échelle des salaires, entièrement et sans aucune modification,...
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