Gemayel de Koweït : Le régime syrien doit partir

L’ancien président de la République Amine Gemayel a poursuivi hier ses contacts au Koweït en compagnie de son fils, le député Samy Gemayel, effectuant notamment une visite au siège du Parlement koweïtien.
À l’issue d’un entretien avec le président du Parlement, Ali Fahd al-Rached, M. Gemayel s’est exprimé devant la presse sur la crise syrienne.
« Le régime syrien doit prendre conscience du fait que le temps est venu pour lui de partir et d’ouvrir la voie à une réconciliation en Syrie sur la base de la démocratie, de la liberté et de la paix réelle », a lancé l’ancien chef d’État.
« La poursuite de la crise en Syrie renforce les craintes d’une extension de l’extrémisme. Cela n’est dans l’intérêt de personne, a ajouté M. Gemayel, soulignant la nécessité d’une intensification des efforts arabes et internationaux pour concrétiser le changement en Syrie vers la liberté et la démocratie et l’édification d’un État respectueux des droits de l’homme. »
Lors de l’entretien, le député Samy Gemayel a évoqué le problème de la loi électorale et les débats actuels sur ce sujet au Liban.
Auparavant, le chef des Kataëb avait abordé la question des armes du Hezbollah lors d’une rencontre avec des hommes d’affaires et des responsables de presse koweïtiens.
Il a souligné que ces armes « sabotent le rôle des institutions de l’État » et constituent « une provocation pour les sentiments de la communauté sunnite, ce qui est inacceptable ».
M. Gemayel a également mis l’accent à cette occasion sur l’importance du concept de « neutralité positive » prônée par la déclaration de Baabda mais « non respectée par certaines parties » libanaises.