Commémoration du 14 Mars : la société civile prend la parole

La cérémonie pour la huitième commémoration de la révolution du Cèdre a eu lieu dimanche après-midi au BIEL, à Beyrouth devant une large assistance et en présence des leaders, députés, responsables et cadres  du 14 Mars.

Le journaliste Ali Hamadé, frère du député Marwan Hamadé, qui a été lui même la première victime des attentats contre les personnalités du 14 Mars, a pris d'abord  la parole. "Nous saluons nos marytrs et nous saluons le peuple syrien au deuxième anniversaire de sa révolution", a lancé le journaliste.
Plusieurs activistes de la société civile se sont ensuite succédés au micro. Dans leurs discours les jeunes du mouvement ont surtout appelé à préserver la sécurité, la souveraineté et l'indépendance du pays. Ils ont également insisté sur "le droit de vivre dans un Etat qui n'est pas contrôlé par l'armée d'un autre Etat".

"Il est difficile pour le Hezbollah de rendre ses armes, mais pas impossible", a affirmé l'activiste Elie Fawaz. "Le Liban ne peut pas être divisé et nous devons tous travailler ensemble", a-t-il ajouté.
De son côté, la jeune militante  Magalie el-Hajj a estimé que "le 14 mars a besoin de changement et le Liban a besoin de changement".

"Ou est la sécurité au Liban, lorsque les prisonniers prennent les gardes des prisons en otages", s'est interrogée de son coté  Randa Maarabouni.

 "Vous êtes nos représentants, mais assez de concessions", a renchéri le journaliste Ali Hamadé.

Le chef du bloc parlementaire du Courant du futur Fouad Siniora a enfin pris la parole. Il a assuré, lors d'un bref discours, que le 14 Mars va continuer son chemin grâce et avec les jeunes.

"Je suis confiant que le 14 Mars va poursuivre son chemin grâce et avec les jeunes", a affirmé l'ancien Premier ministre. "Les principes du 14 Mars sont nobles. Ils sont fondés sur la coexistence et la diversité que nous allons toujours défendre", a-t-il ajouté.

"Les jeunes sont l'avenir du Liban", a-t-il conclu.