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Liban

Alberto Capatti et l’histoire de la cuisine régionale italienne

Alberto Cappati (à droite) et l’ambassadeur italien à Beyrouth Giuseppe Morabito (à gauche) devant la cinquantaine de personnes présentes pour l’occasion. Photo Ambrine Benyahia

« Pour moi, cette conférence est un retour au Liban, à la culture alimentaire et à la culture régionale. » Un an et demi après sa première visite à Beyrouth, l’historien de la cuisine régionale italienne, Alberto Capatti, s’est de nouveau longuement exprimé sur la riche mémoire de la gastronomie italienne. La conférence qui s’est tenue en présence de l’ambassadeur d’Italie au Liban, Giuseppe Morabito, et du directeur de l’Institut culturel italien au Liban, Andrea Baldi, s’inscrit dans le cadre des activités qui ont marqué la semaine sur les saveurs italiennes, organisée récemment.
Devant un public d’une cinquantaine de personnes, le coauteur du livre La cucina italiana. Storia di una cultura est ainsi revenu sur le passé mouvementé du pays transalpin, marqué par les problèmes politico-économiques et les différences culturelles. Des divergences qui ont fini par s’harmoniser pour donner à la cuisine italienne un style national apprécié à travers le monde entier. Et pourtant, « il n’y a pas une cuisine italienne identitaire extrêmement définie, mais des cuisines régionales qui n’ont pas cessé d’être une réalité en mouvement », explique Alberto Capatti. Et de poursuivre : « Depuis 1930, on a continué d’élaborer des cartes géographiques sur lesquelles on situait des plats, des préparations culinaires, des familles, des maisons. »
Car si la réalité régionale italienne dans le domaine culinaire a continuellement changé, elle s’identifie désormais de plus en plus « à un culte de la tradition familiale et aux bons plats de la grand-mère ».
Souvent résumée à ses simples pizzas et à ses pâtes, l’Italie est pourtant représentative de cette cuisine déstructurée qui évolue à chaque instant : « Certains produits sont devenus une image de marque et portent à la régionalisation une forte identité, fait remarquer Alberto Capatti. Mais l’on oublie trop souvent certains plats qui ont disparu pour laisser la place à des recettes plus évoluées. » Une absence de modèle uniforme, qui en fait d’ailleurs, selon lui, l’un des nombreux points communs qui rassemblent les cuisines libanaise et italienne, unies par ce « point de “méditerranéité” » indéfectible.
« Pour moi, cette conférence est un retour au Liban, à la culture alimentaire et à la culture régionale. » Un an et demi après sa première visite à Beyrouth, l’historien de la cuisine régionale italienne, Alberto Capatti, s’est de nouveau longuement exprimé sur la riche mémoire de la gastronomie italienne. La conférence qui s’est tenue en présence de l’ambassadeur...
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