Ali : Il n’existe pas de camps de réfugiés à la frontière libano-syrienne

L’ambassadeur de Syrie, Ali Abdel Karim Ali, a rencontré samedi le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, avec qui il a examiné les tensions aux frontières, la situation des déplacés et les efforts fournis par le gouvernement syrien pour trouver une solution à la crise politique, aggravée par la destruction au pays, « commise par des bandes armées financées par des parties étrangères », selon les termes de M. Ali. L’ambassadeur a appelé au dialogue national entre le régime et les rebelles afin de mettre un terme « au conflit syrien prémédité par les forces du mal dans le monde ».

Ali Abdel Karim Ali, qui a démenti avoir été convoqué par le ministre Mansour, a de même justifié les dernières chutes d’obus syriens sur le Liban, insistant sur le fait que « des obus libanais se sont auparavant abattus sur des villages frontaliers syriens, et que la Syrie se devait de répondre aux attaques des hommes armés de toutes nationalités ». Il a incité à une coopération bilatérale entre les armées des deux pays pour interdire une reprise d’incidents de ce genre, « qui constituent une atteinte à la souveraineté du Liban et de la Syrie ».

M. Ali a assuré, par ailleurs, qu’il n’y a pas de camps de déplacés syriens aux frontières mais des sites résidentiels et des maisons. Il a affirmé que « le gouvernement de Damas et les organisations syriennes œuvrent pour trouver une solution au retour des déplacés qui ont fui les actes criminels des bandes armées ». « Les terroristes sont en train de s’affaiblir, et nous espérons que les jours prochains témoigneront du retrait de ces forces pour que l’on puisse reconstruire l’infrastructure démolie au pays, car la Syrie est chère à tous ses fils, qu’ils soient partisans de l’opposition ou du régime », a-t-il déclaré.

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