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Les salaires au menu d’une réunion ce matin de la commission ministérielle ad hoc

Le Conseil des ministres a commencé hier sa réunion par un débat sur la question du rééchelonnement des salaires et a décidé de convoquer à une réunion de la commission ministérielle ad hoc ce matin à 10h30 pour entendre une nouvelle proposition du ministre des Finances, Mohammad Safadi, concernant de nouvelles sources de financement de l’échelle des salaires. M. Safadi proposerait également au cours de cette réunion un nouvel échelonnement de l’augmentation des salaires de manière à ce que l’État soit capable de couvrir ces charges supplémentaires.
Les questions politiques ont en revanche été laissées pour la fin de la réunion, le temps d’examiner les 144 points à l’ordre du jour.
Au plan sécuritaire, le Conseil des ministres a pris connaissance des décisions du Conseil supérieur de la défense afin de combattre les atteintes à la sécurité dans les différentes régions du pays et tout particulièrement les rapts en série. Aussi a-t-il été décidé de sévir contre toutes les violations et tout ce qui porte atteinte au prestige de l’État et des institutions sécuritaires et judicaires, que ce soit à Tripoli, au Nord ou à Saïda, des engagements annoncés par la bouche même du Premier ministre durant la séance. Plusieurs ministres ont d’ailleurs souhaité que ces décisions soient enfin entérinées, contrairement à l’habitude. Des consignes ont également été données aux tribunaux pénaux pour qu’ils lancent des mandats d’amener à l’encontre de tous les contrevenants. Le Conseil des ministres a également pris acte de l’arrestation de l’un des ravisseurs du jeune Awada et des efforts déployés pour poursuivre les auteurs de tous ces enlèvements. L’un des ministres aurait insisté, toujours dans le cadre sécuritaro-judiciaire, sur la nécessité de traîner cheikh Ahmad el-Assir devant la justice en raison de l’atteinte formulée à l’encontre des institutions sécuritaires et judiciaires ainsi qu’au prestige de l’État.

Les réfugiés et leurs problèmes...
Le dossier des réfugiés syriens et les complications entraînées par la présence d’un nombre de déplacés avoisinant désormais le million a également été soulevé, d’autant que l’aide financière internationale promise à l’État pour pouvoir supporter ce fardeau n’a toujours pas été délivrée. Un ministre a estimé dans ce cadre que ces réfugiés avaient commis près de 637 crimes durant les derniers mois. Quant au ministre de l’Énergie, il a estimé que 28 % du courant électrique est consommé par les réfugiés...
Plusieurs ministres, qui étaient des partisans de la cause des réfugiés syriens, ont reconnu hier que le dossier devient trop lourd à gérer pour le Liban. Le ministre des Affaires sociales, Waël Bou Faour, a proposé dans ce cadre la tenue d’une séance spéciale du Conseil des ministres sur ce dossier. Il a été décidé que le Premier ministre réunirait la commission ministérielle ad hoc sur cette question afin de préparer la tenue de cette séance spéciale. « S’ils avaient créé des camps pour les réfugiés dès le départ, tout cela ne se serait pas produit », a noté M. Bou Faour à l’issue de la réunion.
À l’issue de la réunion, le porte-parole du gouvernement, le ministre Walid Daouk, a précisé que le Premier ministre Nagib Mikati avait annoncé que « nul au sein du gouvernement n’est contre le principe du rééchelonnement des salaires et que les contacts vont bon train de la part de toutes les parties pour que cela soit réellement une étape positive pour l’économie libanaise et les citoyens, et non un poids supplémentaire sur l’économie dans ces circonstances difficiles ».
M. Mikati a également appelé « le mouvement syndical à se calmer et à donner du temps à l’État pour trouver les sources de financement nécessaires, en mettant fin à l’escalade qui ne mènera nulle part ». Il a également appelé le mouvement à « prendre en considération le caractère critique de la situation et les intérêts des élèves et des parents, en mettant fin à la tension absurde qui ne réalisera rien, mais augmentera le fardeau économique et éloignera les investisseurs du pays ». « Le cabinet ne reculera pas devant ses engagements à assurer aux travailleurs et aux enseignants leurs droits qui leur ont été spoliés durant de nombreuses années. Mais il cherche également à préserver la situation économique et financière ainsi que les droits des différentes parties productives et la situation de l’ensemble des institutions », a-t-il ajouté.
Le Conseil des ministres a commencé hier sa réunion par un débat sur la question du rééchelonnement des salaires et a décidé de convoquer à une réunion de la commission ministérielle ad hoc ce matin à 10h30 pour entendre une nouvelle proposition du ministre des Finances, Mohammad Safadi, concernant de nouvelles sources de financement de l’échelle des salaires. M. Safadi proposerait...

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