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II- La peine de mort : des familles de victimes et un condamné témoignent

Le Liban progresse dans sa démarche vers l’abolition

Le Liban fait partie des 58 États qui n’ont pas encore renoncé à la peine capitale. Si cette peine existe depuis l’indépendance, le combat pour son abolition est relativement récent. Le 26 juillet 2001, le Parlement avait approuvé à l’unanimité une loi qui attribue aux juges la faculté de ne prononcer des condamnations à mort que dans les cas extrêmes. Cette loi a remplacé celle de 1994, qui rendait la peine obligatoire pour tous les homicides prémédités et annulait la possibilité pour le juge de prendre en compte d’éventuelles circonstances atténuantes.
Le 22 septembre 2011, les députés ont adopté en séance plénière la proposition de loi amendant celle de 2001, concernant l’application des peines. Ils créent un statut officiel « aux condamnés à mort non exécutés », qui leur consacre un nouvel espoir de vie après trente ans de prison.
Cet amendement semble augurer de l’évolution du concept de sanction dans le système pénal libanais. Cette loi qui n’abroge pas la peine de mort marque une avancée vers l’abolition définitive de cette peine, renforçant ainsi la position officieuse du pouvoir libanais qui applique, depuis les dernières exécutions de 2004, un moratoire de fait.
Le Liban fait partie des 58 États qui n’ont pas encore renoncé à la peine capitale. Si cette peine existe depuis l’indépendance, le combat pour son abolition est relativement récent. Le 26 juillet 2001, le Parlement avait approuvé à l’unanimité une loi qui attribue aux juges la faculté de ne prononcer des condamnations à mort que dans les cas extrêmes. Cette loi a...