Une Anglaise, Sarah Bakewell, livre en vingt chapitres réjouissants une biographie de Montaigne érudite et truffée d’anecdotes qui a déjà enflammé Britanniques et Américains avant sa sortie en France, début avril, chez Albin Michel.
Comment vivre? guide le lecteur dans la vie et la pensée si moderne de l’auteur des Essais: des siècles avant les blogs, Twitter ou Facebook, Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592), magistrat, maire de Bordeaux et viticulteur, se contente, disait-il, «de coucher par écrit ce qui lui passe par la tête quand il prend la plume.»
L’essayiste invente ainsi un genre nouveau: écrire sur soi pour tendre aux autres un miroir où chacun peut reconnaître sa propre humanité, souligne Sarah Bakewell. Ce faisant, il bute sur toutes les grandes questions de l’existence.
Comment affronter la peur de la mort? Survivre à la fin de l’amour? Tirer parti de chaque instant? Garder son humanité? Surmonter ses échecs? Vivre avec les autres? Être ordinaire et imparfait? En deux mots: comment vivre?
Pas de dogmatisme dans Les Essais. Montaigne parle de ce qu’il fait, donne son sentiment, des détails intimes (il aime le melon, préfère faire l’amour couché que debout, chante comme une casserole, succombe parfois à la vanité...). «Je suis moi-même la matière de mon livre», écrit-il.
«Il est beau pour le mortel de penser à hauteur d’homme», affirme encore le philosophe ou, comme il l’énonce plus crûment: sur le plus beau trône du monde, «on n’est jamais assis que sur son cul.»
Comment vivre? guide le lecteur dans la vie et la pensée si moderne de l’auteur des Essais: des siècles avant les blogs, Twitter ou Facebook, Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592), magistrat, maire de Bordeaux et viticulteur, se contente, disait-il, «de coucher par écrit ce qui lui passe par la tête quand il prend la plume.»
L’essayiste invente ainsi un genre nouveau: écrire sur soi pour tendre aux autres un miroir où chacun peut reconnaître sa propre humanité, souligne Sarah Bakewell. Ce faisant, il bute sur toutes les grandes questions de l’existence.
Comment affronter la peur de la mort? Survivre à la fin de l’amour? Tirer parti de chaque instant? Garder son humanité? Surmonter ses échecs? Vivre avec les autres? Être ordinaire et imparfait? En deux mots: comment vivre?
Pas de dogmatisme dans Les Essais. Montaigne parle de ce qu’il fait, donne son sentiment, des détails intimes (il aime le melon, préfère faire l’amour couché que debout, chante comme une casserole, succombe parfois à la vanité...). «Je suis moi-même la matière de mon livre», écrit-il.
«Il est beau pour le mortel de penser à hauteur d’homme», affirme encore le philosophe ou, comme il l’énonce plus crûment: sur le plus beau trône du monde, «on n’est jamais assis que sur son cul.»
Une Anglaise, Sarah Bakewell, livre en vingt chapitres réjouissants une biographie de Montaigne érudite et truffée d’anecdotes qui a déjà enflammé Britanniques et Américains avant sa sortie en France, début avril, chez Albin Michel.Comment vivre? guide le lecteur dans la vie et la pensée si moderne de l’auteur des Essais: des siècles avant les blogs, Twitter ou Facebook, Michel...
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