Une mégacérémonie sera organisée cet après-midi par le 14 Mars au BIEL pour la 8e commémoration de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Si le courant du futur s’est occupé de l’organisation de l’événement, il reste que les invitations ont été lancées au nom du 14 Mars pour mettre en relief son caractère national fédérateur, selon des sources de l’opposition. Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, s’adressera par vidéo à l’assistance et le secrétaire général du 14 Mars, Farès Souhaid, prononcera le mot de la coalition.
Le secrétariat général du 14 Mars a d’ailleurs tenu hier une réunion préparatoire en son siège à Achrafieh, en présence de MM. Farès Souhaid, Sassine Sassine, Chaker Salamé, Eddy Abillamaa, Nadi Ghosn, Youssef Doueihy, Rached Fayed, Vatcheh Nourbatlian, Ali Hamadé, Élias Abou Assi, Hrair Hovivian et Walid Fakhreddine.
À la presse, M. Souhaid a souligné que le 14 février 2005 « est devenu une date fondatrice d’un mouvement national qui transcende les communautés chrétiennes et musulmanes », estimant que « l’assassinat de Rafic Hariri a réuni les Libanais autour d’un même slogan : en finir avec l’injustice au Liban et obtenir le départ de l’armée syrienne du pays ».
M. Souhaid a ensuite rappelé le militantisme du 14 Mars pour obtenir la mise en place du Tribunal spécial pour le Liban et le règlement du dossier des armes illégales « qui doivent être aux seules mains des forces de l’État », avant d’indiquer que ce rassemblement « assure de nouveau que les chrétiens et les musulmans restent unis afin de faire face à tous les plans visant à démembrer le Liban ».
Après avoir énuméré les incidents de sécurité qui ont marqué la scène locale depuis le mois d’avril 2012, le secrétaire général du 14 Mars a fait observer qu’ils s’inscrivent tous dans « le prolongement de la promesse faite par le président syrien, qui avait averti que la chute de son régime sera le prélude au chaos au Liban et dans la région ». Il a accusé le régime syrien de chercher à « provoquer une nouvelle guerre civile dans le pays ». « Le projet du 14 Mars, a encore déclaré M. Souhaid, est d’obtenir la paix pour tous les Libanais et de faire en sorte que la chute du régime syrien soit l’occasion de réédifier la paix au Liban. »
Plusieurs personnalités de l’opposition ainsi que la famille du Premier ministre assassiné ont aussi commenté la commémoration du 14 février.
Le chef du bloc parlementaire du courant du Futur, Fouad Siniora, a ainsi réaffirmé l’engagement du courant auquel il appartient en faveur de « la coexistence, de la démocratie, de l’ouverture, de la modération, des libertés individuelles et notamment les libertés de croyance et de rassemblement, ainsi que de l’indépendance du pays et de l’édification d’un État civil ». « Du sang a été versé pour que le Liban demeure uni et reste un rempart face aux agressions, à la tyrannie, à la médiocrité et à la tutelle et non pas pour qu’il soit divisé et soumis au terrorisme, au contrôle des armes, des éléments armés et des hors-la-loi ou encore à ceux qui se réjouissent de piller des fonds publics et de s’attaquer aux individus », a indiqué M. Siniora qui a ensuite abordé des questions d’actualité, notamment le débat autour de la loi électorale.
« Sauver le pays des armes du Hezbollah »
Il a ainsi assuré que les législatives doivent avoir lieu à la date prévue afin d’empêcher le Hezbollah et le régime syrien de Bachar el-Assad de « garder leur mainmise sur l’économie du Liban ». « Ces élections sont le seul moyen de sauver le pays des armes du Hezbollah et de ses alliés à l’étranger », a ainsi affirmé le député, en réitérant le refus de son parti d’adopter le projet du Rassemblement orthodoxe. « Ce projet de loi nuit au tissu social libanais », a-t-il observé en rappelant la formule électorale présentée par son courant « qui est disposé à examiner et à développer n’importe quelle autre formule qui ne contredit pas les bases sur lesquelles le Liban repose, à savoir la coexistence, la représentation authentique et juste, fondée sur la liberté de choix et le renforcement de l’esprit de citoyenneté ».
Le président des Kataëb, Amine Gemayel, a pour sa part relevé, dans une interview au site électronique du courant du Futur, que « ceux qui ont liquidé Rafic Hariri voulaient que le pays sombre dans la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui ». Soulignant qu’il est en contact permanent avec Saad Hariri, M. Gemayel a exposé dans le détail l’apport de l’ancien Premier ministre assassiné au Liban, sur les plans politique, économique, social et de développement. Il a rappelé que la révolution du Cèdre a commencé en février 2004 à la faveur de la réunion du Bristol « à laquelle Rafic Hariri était représenté par Bassel Fleyhane et Ghattas Khoury ». « C’était le début du mouvement de libération que Hariri soutenait à fond », a fait valoir M. Gemayel, en insistant sur le fait que « la révolution du Cèdre ne fera jamais machine arrière ».
Parallèlement, le secrétaire général du courant du Futur, Ahmad Hariri, a mis en relief le fait que « la commémoration du souvenir du 14 février doit rappeler aux intéressés que Rafic Hariri avait un projet d’État, de paix et de sécurité, contrairement aux projets d’hégémonie, de guerres inutiles et d’aventures maladroites d’aujourd’hui ». « Il représentait un projet fédérateur par opposition aux projets de division, de haine et de provocation d’aujourd’hui », a-t-il dit.
M. Hariri, qui s’exprimait dans le cadre d’une interview à l’agence turque Anatolie, a reconnu, en réponse à une question, que le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, pourrait ne pas être présent cet après-midi au BIEL « mais pour des considérations de sécurité seulement ».
Le secrétariat général du 14 Mars a d’ailleurs tenu hier une réunion préparatoire en son siège à Achrafieh, en présence de MM. Farès Souhaid, Sassine Sassine, Chaker Salamé, Eddy Abillamaa, Nadi Ghosn, Youssef Doueihy, Rached Fayed, Vatcheh Nourbatlian, Ali Hamadé, Élias Abou Assi, Hrair Hovivian et Walid Fakhreddine.
À la presse, M. Souhaid a souligné que le 14 février 2005 « est devenu une date fondatrice d’un mouvement national qui transcende les communautés chrétiennes et musulmanes », estimant que « l’assassinat de Rafic Hariri a réuni les Libanais autour d’un même slogan : en finir avec l’injustice au Liban et obtenir le départ de l’armée syrienne du pays ».
M. Souhaid a ensuite rappelé le militantisme du 14 Mars pour obtenir la mise en place du Tribunal spécial pour le Liban et le règlement du dossier des armes illégales « qui doivent être aux seules mains des forces de l’État », avant d’indiquer que ce rassemblement « assure de nouveau que les chrétiens et les musulmans restent unis afin de faire face à tous les plans visant à démembrer le Liban ».
Après avoir énuméré les incidents de sécurité qui ont marqué la scène locale depuis le mois d’avril 2012, le secrétaire général du 14 Mars a fait observer qu’ils s’inscrivent tous dans « le prolongement de la promesse faite par le président syrien, qui avait averti que la chute de son régime sera le prélude au chaos au Liban et dans la région ». Il a accusé le régime syrien de chercher à « provoquer une nouvelle guerre civile dans le pays ». « Le projet du 14 Mars, a encore déclaré M. Souhaid, est d’obtenir la paix pour tous les Libanais et de faire en sorte que la chute du régime syrien soit l’occasion de réédifier la paix au Liban. »
Plusieurs personnalités de l’opposition ainsi que la famille du Premier ministre assassiné ont aussi commenté la commémoration du 14 février.
Le chef du bloc parlementaire du courant du Futur, Fouad Siniora, a ainsi réaffirmé l’engagement du courant auquel il appartient en faveur de « la coexistence, de la démocratie, de l’ouverture, de la modération, des libertés individuelles et notamment les libertés de croyance et de rassemblement, ainsi que de l’indépendance du pays et de l’édification d’un État civil ». « Du sang a été versé pour que le Liban demeure uni et reste un rempart face aux agressions, à la tyrannie, à la médiocrité et à la tutelle et non pas pour qu’il soit divisé et soumis au terrorisme, au contrôle des armes, des éléments armés et des hors-la-loi ou encore à ceux qui se réjouissent de piller des fonds publics et de s’attaquer aux individus », a indiqué M. Siniora qui a ensuite abordé des questions d’actualité, notamment le débat autour de la loi électorale.
« Sauver le pays des armes du Hezbollah »
Il a ainsi assuré que les législatives doivent avoir lieu à la date prévue afin d’empêcher le Hezbollah et le régime syrien de Bachar el-Assad de « garder leur mainmise sur l’économie du Liban ». « Ces élections sont le seul moyen de sauver le pays des armes du Hezbollah et de ses alliés à l’étranger », a ainsi affirmé le député, en réitérant le refus de son parti d’adopter le projet du Rassemblement orthodoxe. « Ce projet de loi nuit au tissu social libanais », a-t-il observé en rappelant la formule électorale présentée par son courant « qui est disposé à examiner et à développer n’importe quelle autre formule qui ne contredit pas les bases sur lesquelles le Liban repose, à savoir la coexistence, la représentation authentique et juste, fondée sur la liberté de choix et le renforcement de l’esprit de citoyenneté ».
Le président des Kataëb, Amine Gemayel, a pour sa part relevé, dans une interview au site électronique du courant du Futur, que « ceux qui ont liquidé Rafic Hariri voulaient que le pays sombre dans la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui ». Soulignant qu’il est en contact permanent avec Saad Hariri, M. Gemayel a exposé dans le détail l’apport de l’ancien Premier ministre assassiné au Liban, sur les plans politique, économique, social et de développement. Il a rappelé que la révolution du Cèdre a commencé en février 2004 à la faveur de la réunion du Bristol « à laquelle Rafic Hariri était représenté par Bassel Fleyhane et Ghattas Khoury ». « C’était le début du mouvement de libération que Hariri soutenait à fond », a fait valoir M. Gemayel, en insistant sur le fait que « la révolution du Cèdre ne fera jamais machine arrière ».
Parallèlement, le secrétaire général du courant du Futur, Ahmad Hariri, a mis en relief le fait que « la commémoration du souvenir du 14 février doit rappeler aux intéressés que Rafic Hariri avait un projet d’État, de paix et de sécurité, contrairement aux projets d’hégémonie, de guerres inutiles et d’aventures maladroites d’aujourd’hui ». « Il représentait un projet fédérateur par opposition aux projets de division, de haine et de provocation d’aujourd’hui », a-t-il dit.
M. Hariri, qui s’exprimait dans le cadre d’une interview à l’agence turque Anatolie, a reconnu, en réponse à une question, que le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, pourrait ne pas être présent cet après-midi au BIEL « mais pour des considérations de sécurité seulement ».
Une mégacérémonie sera organisée cet après-midi par le 14 Mars au BIEL pour la 8e commémoration de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Si le courant du futur s’est occupé de l’organisation de l’événement, il reste que les invitations ont été lancées au nom du 14 Mars pour mettre en relief son caractère national fédérateur, selon des sources de...