En outre, au niveau de l’enquête, le procureur général de la République, le juge Hatem Madi, a chargé hier le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, du dossier de l’incident.
Alors que les circonstances de l’accrochage n’ont toujours pas été élucidées et que des informations contradictoires circulent dans les médias depuis plusieurs jours au sujet de cette affaire, le cheikh salafiste Ahmad el-Assir a appelé à « une enquête sérieuse et neutre ».
Se prononçant lors d’un sit-in de solidarité avec les habitants de Ersal, et avec le peuple et les réfugiés syriens, devant la mosquée Ali ben Abi Taleb, à Tarik el-Jdidé, cheikh Assir a réaffirmé que « le problème n’est pas avec l’armée, mais avec les services de renseignements de l’armée, qui ont agi de connivence avec le Hezbollah afin d’entraîner Ersal et ses habitants dans l’incident (de vendredi) ».
Hommage à Sleiman
Appelant ses partisans à « se préparer à venir en aide aux habitants de Ersal », cheikh Assir s’est déclaré prêt à « mettre fin au siège du village, si besoin par la force ». Par ailleurs, il a rendu un vibrant hommage au président Michel Sleiman pour « la position courageuse et héroïque » qu’il a prise en refusant l’expulsion des dissidents syriens. « Nous rendons hommage au président Sleiman qui a pris position à ce sujet en dépit de toutes les pressions exercées sur lui », a déclaré cheikh Assir.
Pour en revenir au problème de l’armée, alors que du côté du 8 Mars l’appui à l’institution militaire est mis en évidence indépendamment des circonstances de l’incident (le Parti démocratique a réaffirmé son « appui absolu à l’armée, ce qui est un devoir national obligatoire »), le 14 Mars continue de mettre en garde contre le caractère sensible et de plus en plus dangereux de la situation aux frontières. Ainsi, le député Ziad Kadri, membre du bloc du Futur, a repris l’appel de l’ancien Premier ministre Saad Hariri à « se solidariser avec l’armée », tout en dénonçant « les campagnes douteuses visant à provoquer un schisme entre les braves habitants de Ersal et l’armée ». « Nous ne demandons pas à combattre auprès de l’armée syrienne régulière ni à mener une guerre ouverte contre elle. Tout ce que nous réclamons, c’est le déploiement de l’armée et de la légalité libanaise aux frontières », a-t-il conclu.
Un siège de qui , contre qui ?? malgré le sérieux de cette question , je ne peux pas m'empêcher de pouffer de rire, c'est bien ce qu'un clown cherche à faire en général, lui il réussit bien...
07 h 33, le 09 février 2013