L’USEK a lancé en 2010 un projet écologique à long terme : « Passons au vert pour un avenir durable. » Les premiers balbutiements de ce projet se sont concrétisés par le biais de l’élargissement de l’espace vert, du réaménagement des parkings et de changements dans la cantine universitaire, qui offre d’ores et déjà des produits bio. « En lançant le projet “carbone neutre”, l’USEK s’engage à être un modèle en matière de responsabilité environnementale », affirme le Dr Georges Yahchouchi, assistant du recteur et directeur du bureau de l’assurance qualité de l’USEK.
Les étudiants ont accueilli avec enthousiasme les changements amenés à leur campus. « Désormais, je fais mes lectures sur la pelouse à côté de la faculté de génie. Je ne peux décrire le sentiment de volupté qui m’envahit au contact de l’herbe, comme si je m’abreuvais à une fontaine de jouvence », confie Ghinwa Abdallah, étudiante en littérature française. Jessy Salloum, étudiante en DEA d’interprétation, partage son avis. « C’est un espace unique qui nous permet d’être zen et plus conscients de notre statut d’écocitoyens », affirme-t-elle, avant d’ajouter avec un sourire malicieux : « Côté pratique, mes hauts talons ont trouvé un ennemi redoutable : les grass crete ou l’herbe sur béton ! Mais c’est grâce à ces petites croix aménagées dans le sol où pousse du gazon à longueur d’année que j’ai renoué avec mes baskets. » Quant à Marianne Noujaim, professeure à la faculté des lettres, elle trouve que le passage au vert évolue dans le sens d’une meilleure prise de conscience, dans les milieux professoral et estudiantin, de l’importance de la contribution de chaque individu à la sauvegarde de l’environnement.
Un travail de longue haleine
« Puisque la durabilité est un but à long terme englobant bien plus que les sources d’émission de carbone, le plan directeur de notre projet est basé sur quatre stratégies principales : le changement du comportement de la communauté universitaire à travers des activités écologiques organisées au cours de l’année académique, des bâtiments certifiés LEED (leader dans le domaine de l’énergie et la conception environnementale), la régulation du transport ainsi que la mise en œuvre d’opérations de durabilité qui comprennent de nouveaux éléments de construction durable telles que l’installation de panneaux solaires », précise le Dr Yahchouchi. Avec plus de 2 700 voitures entrant quotidiennement sur le campus, les émissions de CO2 vont en augmentant. C’est dans ce contexte que la première étape du projet s’enclenche avec la construction d’un parking à plusieurs niveaux, accompagné d’un système de navettes déposant les étudiants à l’entrée du campus. En outre, un programme de recyclage prend forme grâce à l’installation sur le campus de poubelles de tri destinées à recevoir les matières à recycler, notamment le papier. « L’USEK cherche également à lancer des procédés de traitement de l’eau en employant les technologies modernes et en combinant plusieurs méthodes de filtration pour créer des systèmes aptes à répondre à ses besoins en eau », ajoute le Dr Yahchouchi.
Souci de l’excellence
« Dans le but d’assurer une meilleure qualité de vie sur le campus et de continuellement développer ses compétences managériales et pédagogiques, l’USEK a pris en 2008 une décision stratégique : s’ouvrir à l’audit externe. Elle a donc signé un accord avec l’Association européenne universitaire (EUA) », confie l’assistant du recteur, avant de conclure : « Notre campus verdoyant a suscité l’admiration des experts de l’Agence d’accréditation et de l’assurance qualité Evalag qui ont attribué à l’USEK une accréditation valide pour une durée de cinq ans renouvelable. »
Qui sait ? Dans une vingtaine d’années, ne pourrait-on pas accéder à une microsociété au cœur du Kesrouan, où développement durable et écocitoyenneté seront des credo immuables ?
Maya KHADRA
Les étudiants ont accueilli avec enthousiasme les changements amenés à leur campus. « Désormais, je fais mes lectures sur la pelouse à côté de la faculté de génie. Je ne peux décrire le sentiment de volupté qui m’envahit au contact de l’herbe, comme si je m’abreuvais à une fontaine de jouvence », confie Ghinwa Abdallah, étudiante en littérature française. Jessy Salloum, étudiante en DEA d’interprétation, partage son avis. « C’est un espace unique qui nous permet d’être zen et plus conscients de notre statut d’écocitoyens », affirme-t-elle, avant d’ajouter avec un sourire malicieux : « Côté pratique, mes hauts talons ont trouvé un ennemi redoutable : les grass crete ou l’herbe sur béton ! Mais c’est grâce à ces petites croix aménagées dans le sol où pousse du gazon à longueur d’année que j’ai renoué avec mes baskets. » Quant à Marianne Noujaim, professeure à la faculté des lettres, elle trouve que le passage au vert évolue dans le sens d’une meilleure prise de conscience, dans les milieux professoral et estudiantin, de l’importance de la contribution de chaque individu à la sauvegarde de l’environnement.
Un travail de longue haleine
« Puisque la durabilité est un but à long terme englobant bien plus que les sources d’émission de carbone, le plan directeur de notre projet est basé sur quatre stratégies principales : le changement du comportement de la communauté universitaire à travers des activités écologiques organisées au cours de l’année académique, des bâtiments certifiés LEED (leader dans le domaine de l’énergie et la conception environnementale), la régulation du transport ainsi que la mise en œuvre d’opérations de durabilité qui comprennent de nouveaux éléments de construction durable telles que l’installation de panneaux solaires », précise le Dr Yahchouchi. Avec plus de 2 700 voitures entrant quotidiennement sur le campus, les émissions de CO2 vont en augmentant. C’est dans ce contexte que la première étape du projet s’enclenche avec la construction d’un parking à plusieurs niveaux, accompagné d’un système de navettes déposant les étudiants à l’entrée du campus. En outre, un programme de recyclage prend forme grâce à l’installation sur le campus de poubelles de tri destinées à recevoir les matières à recycler, notamment le papier. « L’USEK cherche également à lancer des procédés de traitement de l’eau en employant les technologies modernes et en combinant plusieurs méthodes de filtration pour créer des systèmes aptes à répondre à ses besoins en eau », ajoute le Dr Yahchouchi.
Souci de l’excellence
« Dans le but d’assurer une meilleure qualité de vie sur le campus et de continuellement développer ses compétences managériales et pédagogiques, l’USEK a pris en 2008 une décision stratégique : s’ouvrir à l’audit externe. Elle a donc signé un accord avec l’Association européenne universitaire (EUA) », confie l’assistant du recteur, avant de conclure : « Notre campus verdoyant a suscité l’admiration des experts de l’Agence d’accréditation et de l’assurance qualité Evalag qui ont attribué à l’USEK une accréditation valide pour une durée de cinq ans renouvelable. »
Qui sait ? Dans une vingtaine d’années, ne pourrait-on pas accéder à une microsociété au cœur du Kesrouan, où développement durable et écocitoyenneté seront des credo immuables ?
Maya KHADRA
L’USEK a lancé en 2010 un projet écologique à long terme : « Passons au vert pour un avenir durable. » Les premiers balbutiements de ce projet se sont concrétisés par le biais de l’élargissement de l’espace vert, du réaménagement des parkings et de changements dans la cantine universitaire, qui offre d’ores et déjà des produits bio. « En lançant le projet “carbone...