M. Siniora a réitéré dans ce cadre le rejet par sa formation du projet mis au point par le Rassemblement orthodoxe, estimant toutefois que ce projet « pourrait être bon » pour ce qui est des élections du Sénat, encore à créer, mais pas pour la Chambre des députés.
Plus généralement, l’ancien Premier ministre, répliquant aux propos tenus vendredi dernier par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé à ne pas faire endosser par la loi électorale « des tendances ou des vœux d’amendement de la Constitution d’une manière ou d’une autre ».
Il ne faut pas que la loi électorale soit « le domaine dans lequel il serait possible de se retourner contre Taëf », a-t-il dit.
M. Siniora a, en outre, détaillé une nouvelle fois les raisons de l’opposition du courant du Futur à l’adoption de la proportionnelle dans les circonstances actuelles, notant que « la liberté de choix n’est pas garantie » dans les régions où le Hezbollah exerce son hégémonie.
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