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À La Une - La bonne nouvelle du lundi

De Sydney à Londres, les artistes libanais ont la côte

Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus... Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, L'Orient-Le Jour s'est lancé un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.

Modules sculptés par Salwa Rawda Choucair.

Sculpture, peinture, littérature… Les artistes libanais, toutes disciplines confondues, sont de plus en plus sollicités à travers le monde.

 

En Grande-Bretagne, le prestigieux musée d’art contemporain « Tate Modern » annonce une prochaine exposition consacrée à l’artiste libanaise de renom, Salwa Rawda Choucair. Née en 1916, à Beyrouth, l’artiste est considérée comme une pionnière de la sculpture et de la peinture abstraite au Liban.

L’exposition, qui se tiendra du 17 avril au 20 octobre 2013, dévoilera au public plus d’une centaine d’œuvres réalisées par Mme Choucair au cours des cinquante dernières années. « Ces œuvres, précise le musée sur son site Web, reflètent le grand intérêt que l’artiste porte à la science, aux mathématiques et à l’art islamique ».

 

Autoportrait de Salwa Rawda Choucair (1943).

 

Salwa Rawda Choucair a commencé sa carrière de peintre sous la supervision de deux grands artistes libanais, Moustapha Farroukh et Omar Onsi. Elle a fait ses études à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) avant de rejoindre l’Ecole des Beaux-arts à Paris et, par la suite, le studio de Fernand Léger, vers la fin des années 40. Elle effectue ensuite un séjour aux Etats-Unis, avant de retourner, en 1951, dans son pays natal où elle réside encore aujourd'hui.

L’artiste a reçu plusieurs distinctions au cours de sa carrière. Ses œuvres, appréciées à l’échelle internationale, ont été exposées au Palais de l’UNESCO à Beyrouth et au BEC (Beirut Exhibition Center).

 

Dans le monde littéraire, c’est la jeune écrivaine libanaise Jana el-Hassan qui vient d’être récompensée pour son nouveau livre « Ana, Hiya, wal Oukhrayat » (« Moi, elle, et les autres femmes », éd. Arab Scientific Publishers).

 

La couverture du dernier livre de Jana el-Hassan.

 

Mercredi dernier, le Prix international de la fiction arabe (IPAF) a annoncé avoir retenu la jeune auteure parmi les six finalistes. Les autres écrivains sélectionnés sont l’Irakienne Sinan Antoun, le Saoudien Mohammed Hassan Alwan, l’Egyptien Ibrahim Issa, le Koweïtien Saud al-Sanousi et le Tunisien Hussein al-Wad. Les finalistes ont été sélectionnés parmi 133 candidats de 15 pays arabes.

Chacun des six auteurs recevra une récompense de 10.000 dollars américains. Le nom du grand gagnant doit être annoncé au cours d’une cérémonie organisée à Abou Dhabi le 23 avril prochain.

 

Née en 1985, Jana el-Hassan, qui habite Beyrouth, a obtenu un diplôme en littérature anglaise en 2006. Elle a collaboré avec de nombreux quotidiens libanais, dont an-Nahar et The Daily Star. Elle avait déjà été récompensée en 2009 en recevant le Prix Simon Hayek pour son premier livre « Désirs interdits ».

 

L’année dernière, le Prix international de la fiction arabe avait été décerné à l’écrivain libanais Rabih Jaber. Récompensé pour son livre Les druzes de Belgrade, l’auteur de 40 ans est le plus jeune écrivain à avoir reçu ce prix.

 

Côté musique, le pianiste libanais d’origine arménienne, Guy Manoukian, se prépare à effectuer une tournée en Australie. Il doit se produire le 28 janvier dans l’emblématique Opéra House de Sydney et le 31 janvier dans le Centre des Arts de Melbourne.

 

 

De ses cours de solfège et d'harmonica à l'Université de Kaslik à ses mégaconcerts sur l'Esplanade de Singapour ou en Arménie (un retour aux sources), la vie de Manoukian semble dédiée à la musique. « Cette musique, je ne l'ai pas reçue en héritage, disait-il à L’Orient-Le Jour, dans une entrevue publiée en août 2009. J'avais deux professeurs qui me l'enseignaient différemment, deux écoles, qui m'ont appris à leur manière à l'aimer et à la cultiver. C'est comme si elle grandissait en moi ».

 

 

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