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À La Une - Liban

Patrimoine : Joumblatt accuse Layoun de "couvrir" les démolitions

Le leader druze appelle les responsables à prendre des mesures strictes pour mettre un terme au "carnage architectural".

A Badaro, un quartier de Beyrouth, l’immeuble Medawar, qui abritait un appartement dans lequel la famille Maalouf a vécu pendant plus de 50 ans, a été détruit début janvier 2013.

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a appelé mardi à la préservation du patrimoine libanais, à la suite de la démolition de l’immeuble dans lequel la famille de l’écrivain Amin Maalouf avait longtemps vécu.

 

"La municipalité de Beyrouth, dont le budget dépasse les 500 millions de dollars annuels, devrait penser à racheter les bâtiments historiques de la capitale", a déclaré M. Joumblatt dans un communiqué.

 

Le leader druze s’en est aussi pris directement au ministre de la Culture Gaby Layoun. "Après la destruction de dizaines de sites faisant partie de l’héritage architectural de Beyrouth et de Tripoli (Liban-Nord), le tour de la maison d’Amin Maalouf est venu, alors que la municipalité prend à la légère les Libanais qui protestent contre cet état de fait  et que le ministre de la Culture couvre ces démolitions", a-t-il dit.

 

M. Joumblatt a appelé les responsables libanais à prendre des mesures strictes pour mettre un terme à ce "carnage architectural".

 

L’immeuble Antoine Medawar, situé dans le quartier Badaro à Beyrouth et dans lequel la famille d'Amin Maalouf a loué, pendant 50 ans, un appartement, a été démoli jeudi 3 janvier par le Groupe Kettaneh Construction, qui avait racheté l'immeuble.

 

 

Pour mémoire

Beyrouth : Permis de détruire, encore et encore...


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Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a appelé mardi à la préservation du patrimoine libanais, à la suite de la démolition de l’immeuble dans lequel la famille de l’écrivain Amin Maalouf avait longtemps vécu.
 
"La municipalité de Beyrouth, dont le budget dépasse les 500 millions de dollars annuels, devrait penser à racheter les bâtiments...

commentaires (6)

Joumblat est un grand batisseur. Il n'existe a son actif aucun village de la montagne détruit. Tartuffe.

Daniel Lange

19 h 21, le 08 janvier 2013

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Commentaires (6)

  • Joumblat est un grand batisseur. Il n'existe a son actif aucun village de la montagne détruit. Tartuffe.

    Daniel Lange

    19 h 21, le 08 janvier 2013

  • Monsieur Layoun, Monsieur le Ministre, Vous avez une responsabilité historique: arrêter la destruction de notre culture en réformant avec vos collègues l'attribution à tout va des permis de construire. Aussi, pour eviter de payer au prix fort la conservation en l'état de maisons traditionnelles, je vous propose de compenser le propriétaire par l'octroi d'un DROIT A CONSTRUIRE à valoir dans la région ou la préservation a eu lieu. Exemple: nous voulons conserver une bâtisse traditionnelle de 3 étages d'une surface bâtie de 750 m2 sur un terrain permettant de construire un immeuble de 2250m2. La perte pour le propriétaire est de 1500m2. Il sera octroyé à ce propriétaire un droit de 1500m2 qu'il pourra vendre une fois à un propriétaire foncier. La bâtisse historique sera préservée sans que l'état ne dédommage directement le propriétaire qui ne sera donc pas lésé. J'espère que cette contribution modeste vous inspirera.

    Khawam Maurice

    18 h 07, le 08 janvier 2013

  • M Joumblatt a de nombreux défauts sans doute..Mais à son actif: La préservation du patrimoine et enrichissement de la région du Chouf. Il suffit de voir tous les projets qu'il a entamé (déjà en pleine guerre) dans "sa" région pour comprendre que ses paroles ne sont pas vaines.

    jean-Pierre EL KHOURY

    14 h 36, le 08 janvier 2013

  • Quelle différence entre démolir les maisons des autres illégalement, dans le passé, et le faire légalement aujourd'hui ? AUCUNE !

    SAKR LEBNAN

    11 h 22, le 08 janvier 2013

  • Larmes de crocodile.... de toute façon,y en a pas un pour rattraper l'autre dès qu'il s'agit de pognon.

    GEDEON Christian

    10 h 43, le 08 janvier 2013

  • Enfin un leader pour dénoncer mais un peu trop tard le carnage mais oubliant que lui aussi avait donné le feu vert pour Solidere qui a tout détruit . Un pays ou on crie scandale mais on continue le massacre Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    09 h 25, le 08 janvier 2013

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