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Liban

Massoud Achkar : Les réfugiés, une bombe à retardement...

Dans une déclaration faite hier, Massoud Achkar a demandé aux autorités compétentes de traiter avec sérieux la question des déplacés syriens et des réfugiés palestiniens au Liban, qui constitue, selon lui, une bombe à retardement. Il a demandé aux mêmes autorités de donner le feu vert à l’armée pour qu’elle puisse contrôler strictement les frontières et éviter de les laisser ouvertes sur l’inconnu. Tout en reconnaissant le caractère humanitaire de ce dossier, Achkar a estimé que la politique des « frontières ouvertes » est rejetée, car elle est en contradiction avec le principe de la souveraineté.

 

Il s’est aussi demandé pourquoi la communauté internationale est si avare en aides à ces réfugiés, se contentant de contributions timides qui ne répondent pas aux besoins actuels. Massoud Achkar s’est aussi demandé pourquoi les pays voisins de la Syrie, comme l’Irak, la Turquie et la Jordanie, ont le droit de prendre des décisions qui les protègent de l’afflux des déplacés syriens tandis que le Liban, lui, n’a pas le droit d’en faire autant, alors qu’en raison de son tissu social, il est le plus vulnérable aux conséquences de la crise syrienne. D’autant que jusqu’à présent, il n’y a toujours pas de réponse claire à la question suivante : quand et comment prendra fin la crise syrienne ?

 

Selon lui, le Liban a le devoir de se protéger et de demander à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités par rapport à ce dossier. Achkar a encore suggéré que les pays arabes qui ont de l’espace et des moyens accueillent ces déplacés. Enfin, il a estimé que dans cette période délicate, le dialogue entre les parties libanaises est indispensable.

 

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