Soutenue par l’ambassade du Canada, l’association World Vision présente un rapport sur les risques à long terme qu’encourent les jeunes Syriens réfugiés au Liban.
C’est à l’hôtel Tamar Rotana, à Hazmieh, que World Vision a présenté son rapport « Privés d’enfance, fuyant la guerre », en collaboration avec l’ambassade du Canada. Dans ce document, l’association souligne les dangers auxquels font face les 75 000 enfants syriens réfugiés au Liban, dont le nombre irait en s’accroissant.
Ce rapport est le fruit du travail conjoint de Pamela Sitko et Patricia Mouamar, ainsi que des équipes de World Vision Lebanon et de World Vision International. Ces derniers, à travers des « focus groups » (groupes de discussion), ont recueilli une centaine de témoignages auprès d’enfants âgés de 7 à 13 ans dans la région de la Békaa.
Au final, World Vision différencie trois domaines où l’action humanitaire doit se focaliser. L’instabilité des conditions de vie tout d’abord. Face à la pauvreté et aux risques de misère, l’association œuvre afin que les enfants ne travaillent pas pour pouvoir se nourrir. Puis, les risques de décrochage scolaire. Certains jeunes se voient refuser une éducation au Liban, soit par incapacité à payer les frais, soit à cause de la barrière de la langue. Enfin, le rapport souligne la nécessité d’aider ces enfants à surmonter l’anxiété et la peur. De nombreux jeunes, témoins directs de la violence et de la mort, séparés de leurs proches, rejetés par les autres communautés, ont fait part de leur mal-être lors des entretiens. « J’ai vu mon cousin en train de mourir devant moi, je vois toujours cette scène devant mes yeux », confie ainsi Hala, 12 ans.
« Même si on y arrive financièrement, des produits comme l’essence ou la construction d’espaces pour les enfants sont très coûteux. Nous avons toujours besoin de dons », explique Patricia Mouamar. Récemment, World Vision a fait un appel aux dons à hauteur de 12 millions de dollars afin d’aider 40 000 réfugiés syriens à passer l’hiver.
Rappelons que World Vision est une association chrétienne de secours aidant les plus démunis à faire face à la pauvreté. Elle œuvre au Liban depuis 1975.
C’est à l’hôtel Tamar Rotana, à Hazmieh, que World Vision a présenté son rapport « Privés d’enfance, fuyant la guerre », en collaboration avec l’ambassade du Canada. Dans ce document, l’association souligne les dangers auxquels font face les 75 000 enfants syriens réfugiés au Liban, dont le nombre irait en s’accroissant.
Ce rapport est le fruit du travail conjoint de Pamela Sitko et Patricia Mouamar, ainsi que des équipes de World Vision Lebanon et de World Vision International. Ces derniers, à travers des « focus groups » (groupes de discussion), ont recueilli une centaine de témoignages auprès d’enfants âgés de 7 à 13 ans dans la région de la Békaa.
Au final, World Vision différencie trois domaines où l’action humanitaire doit se focaliser. L’instabilité des conditions de vie tout d’abord. Face à la pauvreté et aux risques de misère, l’association œuvre afin que les enfants ne travaillent pas pour pouvoir se nourrir. Puis, les risques de décrochage scolaire. Certains jeunes se voient refuser une éducation au Liban, soit par incapacité à payer les frais, soit à cause de la barrière de la langue. Enfin, le rapport souligne la nécessité d’aider ces enfants à surmonter l’anxiété et la peur. De nombreux jeunes, témoins directs de la violence et de la mort, séparés de leurs proches, rejetés par les autres communautés, ont fait part de leur mal-être lors des entretiens. « J’ai vu mon cousin en train de mourir devant moi, je vois toujours cette scène devant mes yeux », confie ainsi Hala, 12 ans.
« Même si on y arrive financièrement, des produits comme l’essence ou la construction d’espaces pour les enfants sont très coûteux. Nous avons toujours besoin de dons », explique Patricia Mouamar. Récemment, World Vision a fait un appel aux dons à hauteur de 12 millions de dollars afin d’aider 40 000 réfugiés syriens à passer l’hiver.
Rappelons que World Vision est une association chrétienne de secours aidant les plus démunis à faire face à la pauvreté. Elle œuvre au Liban depuis 1975.
Soutenue par l’ambassade du Canada, l’association World Vision présente un rapport sur les risques à long terme qu’encourent les jeunes Syriens réfugiés au Liban.C’est à l’hôtel Tamar Rotana, à Hazmieh, que World Vision a présenté son rapport « Privés d’enfance, fuyant la guerre », en collaboration avec l’ambassade du Canada. Dans ce document,...
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