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Campus

Jessica Mansour, jeune cinéaste libanaise

« Melody in the Shadow » de Jessica Mansour a été projeté au Festival du film libanais. Il sera présent prochainement dans d’autres festivals locaux et internationaux. Campus a rencontré la jeune cinéaste.

«Les habitués d’un vieux bar, bouleversés par les complications de la vie, révèlent leurs secrets durant les deux derniers jours précédant la fermeture du bar. » C’est dans ces termes que Jessica Mansour, 23 ans, diplômée en audiovisuel de l’institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographique à l’USJ (Iesav), décrit son premier court-métrage réalisé hors de l’institut. « L’histoire, d’une durée de 48 heures, représentait un défi pour moi. Mon but était de faire parvenir mon message d’une façon indirecte en faisant figurer plusieurs personnages dans un petit laps de temps », explique la jeune femme, qui présente depuis deux ans une émission pour jeunes intitulée @MTV, sur la Murr TV.
« Mes parents m’ont soutenue et encouragée », confie-t-elle, avant d’ajouter : « Au niveau du film, c’est souvent l’équipe du tournage qui aide ou non le réalisateur à concrétiser sa vision. J’ai eu la chance de travailler avec une équipe qui comprend quatre acteurs professionnels. »

L’importance des festivals
Des festivals comme celui du Film libanais, « Mishkal », ou autres événements artistiques auxquels a participé Jessica permettent aux réalisateurs libanais de tous bords de projeter leurs œuvres et de rencontrer leur public, tout en promouvant le cinéma libanais au Liban et à l’étranger. « Le public a bien accueilli mon film et cela m’a encouragée, raconte Jessica avec un sourire. Je suis satisfaite du résultat, mais en tant que réalisatrice, je me remets en question, je revois mon travail et j’apprends pour m’améliorer. »
Passionnée de cinéma, Jessica commence dès l’âge de 15 ans à tourner, comme actrice principale, dans des publicités télévisées. Durant les années scolaires, elle projetais d’étudier le cinéma et de devenir cinéaste. « Aujourd’hui, je rêve de réaliser un long-métrage. Je préfère les sujets de société, l’histoire que je raconterai pourrait tout aussi bien être fictive. C’est important de se rappeler que le cinéma est notre miroir », conclut-elle.

Racha EL-HALABI
«Les habitués d’un vieux bar, bouleversés par les complications de la vie, révèlent leurs secrets durant les deux derniers jours précédant la fermeture du bar. » C’est dans ces termes que Jessica Mansour, 23 ans, diplômée en audiovisuel de l’institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographique à l’USJ (Iesav), décrit son premier court-métrage...

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