Apostrophant les nouveaux diplômés, le recteur de l’USJ, le Pr Salim Daccache s.j., a souligné qu’être médiateur « suppose qu’on est quelque part un peu philosophe, chercheur de la vérité, mais aussi ami de la sagesse et de la raison, dans un monde où tout semble être mené par les violences irrationnelles les plus destructrices ».
Et d’ajouter : « Être médiateur exige aussi d’aller dans les situations les plus complexes ici au Liban ou ailleurs. »
Enfin, le recteur de l’USJ a souligné « le caractère interdisciplinaire de la formation et de l’exercice de la profession ». « L’interdisciplinaire est quelque chose de beau en théorie, mais difficile dans la réalité, a-t-il précisé. Dans votre cas, ce sont des compétences de tous genres qui sont exigées : juridiques, psychologiques, géographiques, politiques, religieuses, éthiques... et la liste est longue. C’est pourquoi cette interdisciplinarité ne peut être seulement interne à la discipline et à ses matières dans une université comme la nôtre mais devra s’ouvrir aux autres facultés et instituts. »
De son côté, Mme Johanna Hawara Bourgély, directrice du CPM, s’est adressée aux étudiants en disant : « Vous sortez de cette formation avec un diplôme de médiateur, des techniques et un savoir-faire. Cependant, être médiateur, c’est avant tout un savoir-être, c’est adopter une hygiène de vie empreinte de bienveillance et d’altruisme. Votre mission est de mettre votre art de la non-violence au service d’autrui. En ce sens, vous êtes des artisans de paix. »
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