L’USEK à l’honneur au Sénat français

Un dîner suivi d’une conférence a été organisé au Sénat à Paris, sous le thème « L’USEK et la France : des racines solides et un rayonnement international », par le président de l’association Ausek (Amis de l’USEK – Université Saint-Esprit de Kaslik) André Fawaz et le membre du comité exécutif Edmond Massih.

Étaient présentes un grand nombre de personnalités du monde diplomatique, politique et social, dont le sénateur Khalifé Khalifé, les anciens ministres Ghassan Salamé et Nassif Hitti, l’ambassadeur de la Ligue arabe, Naji Bou Assi, des académiciens français ainsi qu’une délégation de l’USEK, composée du recteur, le père Talal Hachem, de la Dr Rima Mattar, vice-présidente aux relations internationales et initiatives globales de l’USEK du père Joseph Moukarzel, directeur de la librairie de l’USEK et du centre Phénix, du directeur de l’hôpital Notre-Dame des Secours-Jbeil, Élias Abou Fadel…

Dans son mot d’accueil, le chargé d’affaires auprès de l’ambassade du Liban en France, Ziad Taan, a assuré que « le Liban, membre de l’Organisation internationale de la francophonie depuis 1973, demeure et compte rester un des fleurons de la francophonie dans le monde. Cela passe impérativement par l’éducation, à travers le réseau des écoles libanaises affiliées à l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger et des universités libanaises membres de l’Agence universitaire de la francophonie, dont fait partie l’USEK ».

Le recteur Talal Hachem a déclaré que le but de cet événement est de « consolider les liens avec les partenaires français, de réfléchir à des stratégies de coordination pluridisciplinaires entre l’université et les institutions françaises, afin de développer des synergies autour de projets fédérateurs et d’en mutualiser les bénéfices au service de l’enseignement supérieur francophone ».

Au cours de la conférence, Rima Mattar a rappelé « l’orientation de l’USEK vers l’international et son rayonnement, devenus une réalité inévitable de la mission éducative, développée dans une ère de globalisation ». Christiane Saliba, professeure de sociologie, a exposé « l’état des lieux de l’enseignement supérieur francophone au Liban ». Ghassan Salamé a évoqué l’histoire de l’enseignement supérieur et son apport à la société libanaise. Quant à Nassif Hitti, il a mis évidence le rôle de la diplomatie dans le renforcement des liens éducatifs, culturels et académiques À cette occasion, le père Hachem a remis un trophée au Pr Jean-Marc Ayoubi, chef du service de gynécologie-obstétrique et de médecine de la reproduction à l’hôpital Foch.

Et au cours du passage à Paris de sa délégation, l’USEK a lancé le programme d’éducation au patrimoine libanais de l’USEK à l’ambassade du Liban en France. Ce programme est une initiative académique créée par l’ingénieur Jad Fayad, connue sous le nom d’« Ajyal », qui vise à présenter la culture et le patrimoine du pays du Cèdre aux jeunes Libanais, plus particulièrement à ceux qui vivent à l’étranger. Selon le père Hachem, « l’USEK reste fidèle à sa mission éducative et au développement de la recherche et œuvre à cultiver un lien profond avec le patrimoine libanais parmi les jeunes de la diaspora pour développer chez eux un sentiment d’appartenance, de fierté et d’attache à leur pays d’origine ».