Souvenez-vous... À mes nobles camarades de l’USJ, militants pacifistes de la première heure.
Souvenez vous, nous étions à peine 200 jeunes partisans et indépendants. Étudiants et étudiantes de l’USJ unis, inconscients et rêveurs.
Ensemble et main dans la main, nous avons osé dire non à un moment où la majorité de la population était léthargique, silencieuse ou endormie.
Souvenez-vous que des années durant de 1999 à 2004 nous avons lutté pacifiquement.
Nous avons dit NON à l’occupant et aux collaborateurs ! non à la peur et ensemble nous avons fait tomber les chaînes qui nous encerclaient !
Souvenez vous, nous avons été les bêtes noires des SR. Nous étions peu nombreux mais notre voix de manif en manif, d’article en article, grandissait ! Et c’est avec l’aide de quelques journalistes tombés en martyrs tels que Samir Kassir et Gebran Tuéni que nous avons avancé jour après jour vers nos idéaux.
Souvenez-vous, c’était notre union, notre idéalisme, l’inconscience de notre jeunesse et bien sûr le verbe et la plume qui ont été notre cheval de bataille !
L’USJ était considérée par le père recteur Abou comme « le dernier bastion de la résistance cultuelle ».
Nous avons donné l’exemple d’un Liban moderne, citoyen, pacifiste et démocrate.
C’est avec tristesse que je vois aujourd’hui les images vues par le monde entier après l’enterrement du genéral Wissam el-Hassan suite à l’atroce attentat survenu le 19 octobre dernier d’Achrafieh qui a fait également des morts dans les rangs des civils innocents, et plus de 110 blessés, dignes habitants morts pour rien !
Anciens camarades de militantisme pacifique, c’est à vous que je rends hommage aujourd’hui, vous les héros de l’ombre qui avaient permis par la suite à plus d’un million de citoyens de ne plus se taire eux aussi à leur tour. Et de vous suivre !
En espérant que le mouvement du 14 Mars reprendra son titre obtenu un 14 mars 2005, d’un mouvement citoyen et pacifiste !
En tout cas, je suis rassurée d’entendre que les différents partis du 14 Mars ont rappelé leurs partisans pour ceux qui sont qui étaient présents de revenir au calme et au pacifisme ; et ce quelle que soit leur colère.
Une colère que nous partageons tous ! Celle de voir des innocents tombés un vendredi après-midi ensoleillé dans les rues d’Achrafieh. La colère de voir que rien n’avance, que les attentats et les assassinats reprennent. Et ce dans un pays qui est déjà dévasté par ses divisions et par sa crise économique qui appauvrit son peuple chaque jour davantage.
Non à la violence !
Elle n’amène que de la violence en retour !
Non à davantage de division !
Oui et mille fois oui à la citoyenneté, à la révolution du verbe et du souffle. et surtout à un mot d’ordre pour un seul drapeau et un seul peuple.
À bon entendeur salut !
Marilyne JALLAD
Auteure et journaliste
à la CCIA-BML
Souvenez vous, nous étions à peine 200 jeunes partisans et indépendants. Étudiants et étudiantes de l’USJ unis, inconscients et rêveurs.
Ensemble et main dans la main, nous avons osé dire non à un moment où la majorité de la population était léthargique, silencieuse ou endormie.
Souvenez-vous que des années durant de 1999 à 2004 nous avons lutté pacifiquement.
Nous avons dit NON à l’occupant et aux collaborateurs ! non à la peur et ensemble nous avons fait tomber les chaînes qui nous encerclaient !
Souvenez vous, nous avons été les bêtes noires des SR. Nous étions peu nombreux mais notre voix de manif en manif, d’article en article, grandissait ! Et c’est avec l’aide de quelques journalistes tombés en martyrs tels que Samir Kassir et Gebran Tuéni que nous avons avancé jour après jour vers nos idéaux.
Souvenez-vous, c’était notre union, notre idéalisme, l’inconscience de notre jeunesse et bien sûr le verbe et la plume qui ont été notre cheval de bataille !
L’USJ était considérée par le père recteur Abou comme « le dernier bastion de la résistance cultuelle ».
Nous avons donné l’exemple d’un Liban moderne, citoyen, pacifiste et démocrate.
C’est avec tristesse que je vois aujourd’hui les images vues par le monde entier après l’enterrement du genéral Wissam el-Hassan suite à l’atroce attentat survenu le 19 octobre dernier d’Achrafieh qui a fait également des morts dans les rangs des civils innocents, et plus de 110 blessés, dignes habitants morts pour rien !
Anciens camarades de militantisme pacifique, c’est à vous que je rends hommage aujourd’hui, vous les héros de l’ombre qui avaient permis par la suite à plus d’un million de citoyens de ne plus se taire eux aussi à leur tour. Et de vous suivre !
En espérant que le mouvement du 14 Mars reprendra son titre obtenu un 14 mars 2005, d’un mouvement citoyen et pacifiste !
En tout cas, je suis rassurée d’entendre que les différents partis du 14 Mars ont rappelé leurs partisans pour ceux qui sont qui étaient présents de revenir au calme et au pacifisme ; et ce quelle que soit leur colère.
Une colère que nous partageons tous ! Celle de voir des innocents tombés un vendredi après-midi ensoleillé dans les rues d’Achrafieh. La colère de voir que rien n’avance, que les attentats et les assassinats reprennent. Et ce dans un pays qui est déjà dévasté par ses divisions et par sa crise économique qui appauvrit son peuple chaque jour davantage.
Non à la violence !
Elle n’amène que de la violence en retour !
Non à davantage de division !
Oui et mille fois oui à la citoyenneté, à la révolution du verbe et du souffle. et surtout à un mot d’ordre pour un seul drapeau et un seul peuple.
À bon entendeur salut !
Marilyne JALLAD
Auteure et journaliste
à la CCIA-BML
Souvenez-vous... À mes nobles camarades de l’USJ, militants pacifistes de la première heure.Souvenez vous, nous étions à peine 200 jeunes partisans et indépendants. Étudiants et étudiantes de l’USJ unis, inconscients et rêveurs.Ensemble et main dans la main, nous avons osé dire non à un moment où la majorité de la population était léthargique, silencieuse ou...
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