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Liban - Coopération

Beyrouth à l’heure de l’Internet libre

À partir de ce soir, le festival Share s’installe en ville. Au programme : 72 heures placées sous le signe de la liberté, pour célébrer l’activisme sur Internet et la culture numérique.

« Nous voulons faire en sorte que les jeunes créent plus et consomment moins », lance Filip Milosevic, l’un des membres de Share, la fondation organisatrice du festival Share Beirut. Partage des connaissances, création numérique, autonomie et activisme politiques sur Internet : voilà les mots d’ordre des 60 conférences et de la vingtaine de concerts qui se tiendront à Beyrouth ce week-end. Des activistes libanais et du monde entier seront présents pour discuter des moyens de préserver l’Internet libre. L’ensemble du festival est gratuit. Le seul impératif, une inscription sur Internet. Victime de son succès, l’enregistrement en ligne est clôt depuis deux jours.


Car Share n’en est pas à son coup d’essai. Cette fondation de militants et d’artistes basée en Serbie a organisé à deux reprises un festival du même type à Belgrade. Il s’est imposé comme une référence dans le milieu de la culture Web.

 

Le transférer à Beyrouth était « logique ». « Beyrouth et Belgrade ont en commun une histoire similaire, marquée par la guerre civile. Et aujourd’hui on y retrouve une même ébullition et une solide vie culturelle d’avant-garde », explique Filip Milosevic.


Les membres de la fondation Share sont arrivés à Beyrouth il y a quatre mois. Le temps de rencontrer les collectifs libanais travaillant sur les thématiques de la censure, de la transparence pour bâtir ensemble le programme du festival.
Nasri Atallah, écrivain et blogueur libanais, est l’un d’eux. Samedi, il interviendra pour présenter son projet : une maison d’édition axée sur le thème du déracinement identitaire et dont la majorité des ouvrages seront édités sur support numérique. « Je veux que son fonctionnement soit collaboratif, voilà pourquoi je présenterai ce projet samedi. Car la coopération est l’un des piliers d’Internet. » Selon lui, même s’il y a des difficultés liées au mauvais système de télécommunications, « la culture Internet est très présente au Liban. Les Libanais attendaient un événement comme celui-là, qui va leur montrer que l’art, la connaissance et la technique sont les mêmes faces de la culture et de la liberté ».


Le programme du festival est disponible ici.

 

 

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