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Liban - Décentralisation

Les collectivités locales, un nouvel acteur de la coopération franco-libanaise

Les deuxièmes assises de la coopération décentralisée franco-libanaise se tiennent au Grand Sérail de Beyrouth jusqu’à ce soir. Objectif : faire le point sur les partenariats de développement au niveau local.

Tiphaine LE LIBOUX

« Dresser un bilan de la coopération décentralisée franco-libanaise et développer de nouveaux partenariats », tel est l’objet des deuxièmes assises de la coopération décentralisée franco-libanaise qui se sont ouvertes hier, au Grand Sérail. « À l’échelle mondiale, les collectivités locales françaises (villes, départements et régions) sont celles qui ont le plus grand nombre de projets de coopération avec leurs équivalents libanais (mohafazats, cazas et municipalités) », s’est félicité Pascal Canfin, le ministre français délégué au Développement, lors de la séance d’ouverture de la conférence. Avec lui, 90 élus français et autant de leurs homologues libanais sont venus assister aux assises.
Hier, les discussions visaient à dresser un état des lieux du mouvement de décentralisation dans les deux pays. Au Liban comme en France, ce processus de transfert des compétences de l’État vers les collectivités locales se développe ces dernières années. Voyant dans la coopération avec les pays étrangers un moyen de renforcer leur rôle et leurs prérogatives, les collectivités locales françaises sont beaucoup impliquées au Liban. Trente partenariats existent dans tout le pays. La maison jaune « Beit Beirut » de Sodeco, qui devrait bientôt être transformée en centre d’art, grâce à l’appui de la ville de Paris, est l’un des exemples les plus visibles de ce genre de projet à Beyrouth.

À la recherche de nouveaux partenariats
« Deux types d’élus français viennent assister à la conférence », explique Aurélien Lechevallier, directeur de l’Institut français de Beyrouth. « Il y a ceux qui ont déjà des projets de coopération avec le Liban. Ils sont ici pour faire un bilan et savoir comment renforcer les programmes déjà en cours », détaille-t-il. C’est le cas de la ville d’Aix-en-Provence qui épaule la bibliothèque municipale de Baalbeck. Ou de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a aidé la Fédération des municipalités de Jezzine à mettre en place un office du tourisme régional. « Ensuite, il y a les élus qui veulent créer des partenariats. Ce sera l’objet de la journée d’aujourd’hui, où les municipalités libanaises proposeront leurs projets aux collectivités françaises », poursuit Aurélien Lechevallier.
Ainsi, les besoins des municipalités libanaises en matière d’urbanisme, d’assainissement, de gestion de l’eau et de tourisme durable devraient être abordés aujourd’hui. Des thèmes chers au ministre français délégué au Développement. Avec Cécile Duflot, Pascal Canfin est le seul ministre du gouvernement français à être issu du parti Europe-Écologie-Les Verts. « Il faut trouver de nouveaux modes de développement respectueux de l’environnement au Liban », insiste-t-il. Car « l’objectif de la décentralisation est d’abord d’améliorer la qualité des services donnés aux citoyens français et libanais ».
Tiphaine LE LIBOUX« Dresser un bilan de la coopération décentralisée franco-libanaise et développer de nouveaux partenariats », tel est l’objet des deuxièmes assises de la coopération décentralisée franco-libanaise qui se sont ouvertes hier, au Grand Sérail. « À l’échelle mondiale, les collectivités locales françaises (villes, départements et régions) sont celles qui ont...
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