L'ancien président Ali Abdallah Saleh, forcé de quitter le pouvoir en février dernier, intervient toujours dans le processus de transition au Yémen et son action est néfaste pour le pays, a déclaré samedi la ministre yéménite des Droits de l'homme, Hooria Machhour.
Saleh a abandonné le pouvoir à la suite d'un accord qui lui a garanti l'immunité, ainsi qu'à ses proches, après une année de violences et de manifestations qui ont fait au moins 2.000 morts.
Son successeur à la tête de l'Etat, Abd-Rabbou Mansour Hadi, a procédé ce mois-ci à de profonds remaniements à la tête de l'appareil de sécurité, pour tenter d'y limiter l'influence des anciens partisans de Saleh.
"Saleh n'a pas mis fin à ses activités politiques. Ses interventions et ses messages sont néfastes", a dit Hooria Machhour dans une interview à Reuters.
"Il aurait dû être traduit en justice. Au lieu de cela, il tente de pourrir le processus de transition politique. Il veut nous empêcher de reconstruire le pays."
Saleh a abandonné le pouvoir à la suite d'un accord qui lui a garanti l'immunité, ainsi qu'à ses proches, après une...
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