Un décret encadrant de manière stricte les médias en ligne a été approuvé par le roi Abdallah II de Jordanie, malgré les protestations des journalistes et d'organisations qui ont dénoncé un recul de la liberté d'expression.
Ce décret royal, publié lundi soir, approuve les amendements à la loi sur la presse votés par le Parlement. Ils exigent des 220 sites d'information du pays l'obtention d'une licence gouvernementale.
Sous la nouvelle loi, les contenus de ces sites pourront être censurés et les journalistes seront passibles de poursuites. Les rédacteurs en chef devront en outre obligatoirement être membres de l'Association de la presse de Jordanie.
Un sit-in avait été organisé samedi à Amman pour réclamer le rejet de ces amendements par le roi. "Nous refusons d'être terrorisés", était-il notamment écrit sur une banderole.
Un responsable régional de Human Rights Watch (HRW), Christophe Wilcke, a lui aussi dénoncé cette nouvelle loi.
Dans le contexte du Printemps arabe, le pouvoir "devrait revenir sur ce type de lois et non pas les étendre à la presse en ligne", a fait valoir M. Wilcke.
Ce décret royal, publié lundi soir, approuve les amendements à la loi sur la presse votés par le Parlement. Ils exigent des 220 sites d'information du pays...
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