Ada Fiore, la maire de Corigliano d’Otranto, une femme pas comme les autres. Carlo Hermann/AFP
Un paradis pour Socrate... Corigliano d’Otranto, un village perdu des Pouilles, a décidé de faire entrer la philosophie dans la vie quotidienne de ses habitants à travers des consultations individuelles et un parc dédié à la mère de toutes les sciences. C’est la maire de ce village médiéval de 5 800 âmes près de Lecce (sud-est de l’Italie), elle-même prof de philo, qui est à l’origine de cette initiative pour le moins originale. Objectif affiché : permettre à ses administrés de se détacher du quotidien pour tenter de répondre à leurs questions existentielles.
« Cette expérience est révolutionnaire, elle peut susciter le scepticisme, laisser perplexe », explique Ada Fiore, une femme enthousiaste au visage encadré de cheveux blonds. « Je me rends compte des difficultés objectives, car je vois bien la tête que font certaines personnes », ajoute-t-elle en souriant, ne niant pas l’effet repoussoir que peut avoir cette matière souvent prise en grippe par les lycéens. Pour rendre la philosophie moins intimidante, la municipalité a imprimé des cartons reproduisant des questions comme «Pourquoi es-tu né ? », «Qu’est-ce que la peur?»... une manière de titiller la curiosité des habitants et de leur donner envie de rencontrer un philosophe en tête à tête. La municipalité propose aussi des débats et des laboratoires philosophiques dans les écoles et les édifices publics.
En dépit du scepticisme initial et des critiques, un habitant de Corigliano d’Otranto sur cinq a déjà suivi une consultation philosophique individuelle ou collective. Un phénomène qui n’a pas manqué d’intéresser d’autres communes : la philosophie de rue pourrait donc faire école.
(Source : AFP)
« Cette expérience est révolutionnaire, elle peut susciter le scepticisme, laisser perplexe », explique Ada Fiore, une femme enthousiaste au visage encadré de cheveux blonds. « Je me rends compte des difficultés objectives, car je vois bien la tête que font certaines personnes », ajoute-t-elle en souriant, ne niant pas l’effet repoussoir que peut avoir cette matière souvent prise en grippe par les lycéens. Pour rendre la philosophie moins intimidante, la municipalité a imprimé des cartons reproduisant des questions comme «Pourquoi es-tu né ? », «Qu’est-ce que la peur?»... une manière de titiller la curiosité des habitants et de leur donner envie de rencontrer un philosophe en tête à tête. La municipalité propose aussi des débats et des laboratoires philosophiques dans les écoles et les édifices publics.
En dépit du scepticisme initial et des critiques, un habitant de Corigliano d’Otranto sur cinq a déjà suivi une consultation philosophique individuelle ou collective. Un phénomène qui n’a pas manqué d’intéresser d’autres communes : la philosophie de rue pourrait donc faire école.
(Source : AFP)
Un paradis pour Socrate... Corigliano d’Otranto, un village perdu des Pouilles, a décidé de faire entrer la philosophie dans la vie quotidienne de ses habitants à travers des consultations individuelles et un parc dédié à la mère de toutes les sciences. C’est la maire de ce village médiéval de 5 800 âmes près de Lecce (sud-est de l’Italie), elle-même prof de philo,...
