Le secrétariat général du 14 Mars a tenu samedi une réunion extraordinaire afin de discuter de la libération des trois officiers arrêtés dans le cadre de l’enquête sur la mort des cheikhs Ahmad Abdel Wahed et Mohammad Houssam Merheb.
"La libération des trois officiers (...) une semaine avant la visite du Pape Benoît XVI au Liban a provoqué des tensions dans la région du Akkar", indique le communiqué publié au terme de la réunion.
La Cour de cassation militaire a décidé vendredi de libérer sous caution les trois officiers. La caution a été fixée à 300.000 LL (200 dollars) pour chaque officier.
"L'objectif de cette décision est de déstabiliser le Liban et d'importer la crise syrienne au pays du Cèdre (...)", poursuit le texte. Le 14 Mars a estimé que l'affaire Samaha ainsi que les derniers événements sécuritaires à Tripoli sont une preuve des mauvaises intentions du régime syrien.
"Le secrétariat a fait de son mieux pour contenir la réaction à cette décision suspecte et poursuivra ses efforts pour que la justice soit faite dans cette affaire", indique le document.
Le 14 Mars a également annoncé que les mesures qu'il allait prendre concernant la libération des trois officiers ont été reportés afin d'éviter d'affecter la visite du Pape au Liban.
Les deux dignitaires sunnites ont été tués le 20 mai dernier dans le Akkar à un barrage de l'armée. La mort des deux cheikhs avait provoqué de vives tensions et des affrontements, au Liban-Nord mais aussi à Beyrouth, où deux personnes avaient été tuées.
"La libération des trois officiers (...) une semaine avant la visite du Pape Benoît XVI au Liban a provoqué des tensions dans la région du Akkar",...
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