Le ministre de l'Autorité palestinienne en charge de l'Eau, Shaddad Attili, a appelé mardi à Stockholm à accélérer le projet de construction d'une usine de dessalement à Gaza, soulignant que cette installation était indispensable avant 2020.
"D'après un rapport des Nations unies publié hier (lundi), Gaza sera invivable en 2020 si nous ne résolvons pas le problème de l'eau", a affirmé le ministre dans le cadre de la Semaine mondiale de l'eau (World Water Week).
La construction d'une usine de dessalement est un "projet stratégique", a-t-il rappelé, car pour le moment "plus de 90% de l'eau produite dans la bande de Gaza ne correspond pas aux normes de l'Organisation mondiale de la Santé", a souligné son adjoint Rebhy El-Sheik.
"Cette eau a une odeur, un goût, et n'est pas potable mais tu dois la boire", a déploré le ministre.
"Israël a accepté le projet dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée" et "les Israéliens doivent respecter cela", a-t-il insisté.
En mars, l'Autorité palestinienne a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle finance le projet, d'un coût de 500 millions de dollars (398 millions d'euros). Les pays arabes se sont engagés à en apporter la moitié. La France a annoncé un soutien de 10 millions d'euros, et veut inciter d'autres pays européens à participer.
A Stockholm, M. Attili a assuré ses soutiens que leur argent était bien utilisé: "Vos investissements sont protégés. Nous faisons notre travail", a-t-il affirmé.
"Je suis sorti avec une impression positive de ma rencontre avec Gunilla Carlsson", la ministre suédoise de la Coopération, a indiqué M. Attili. Le Palestinien doit se rendre ensuite en Finlande et en Norvège pour s'assurer du soutien de ces pays.
"Nous avons reçu récemment une demande [de participation] que nous avons transmise à Sida (l'Agence suédoise d'aide au développement), qui va l'étudier et déterminer si nous avons la possibilité" de soutenir le projet, a indiqué à l'AFP la porte-parole de Mme Carlsson, Evin Khaffaf. La date à laquelle la Suède apportera sa réponse n'est pas encore connue.
D'après le calendrier actuel, la levée des fonds en faveur du projet devrait être terminée fin 2012 ou début 2013, ce qui devrait permettre de lancer le chantier. L'usine serait en état de marche à partir de 2017.
Le projet a été approuvé par les 43 membres de l'Union pour la Méditerranée, dont Israël.
"D'après un rapport des Nations unies publié hier (lundi), Gaza sera invivable en 2020 si nous ne résolvons pas le problème de l'eau", a affirmé le ministre dans le cadre de la Semaine mondiale de l'eau (World Water Week).
La construction d'une usine de dessalement est un "projet stratégique", a-t-il rappelé, car pour le moment "plus de 90% de l'eau produite dans la bande de Gaza ne correspond pas aux normes de l'Organisation mondiale de la Santé", a souligné son adjoint Rebhy El-Sheik.
"Cette eau a une odeur, un goût, et n'est pas potable mais tu dois la boire", a déploré le ministre.
"Israël a accepté le projet dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée" et "les Israéliens doivent respecter cela", a-t-il insisté.
En mars, l'Autorité palestinienne a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle finance le projet, d'un coût de 500 millions de dollars (398 millions d'euros). Les pays arabes se sont engagés à en apporter la moitié. La France a annoncé un soutien de 10 millions d'euros, et veut inciter d'autres pays européens à participer.
A Stockholm, M. Attili a assuré ses soutiens que leur argent était bien utilisé: "Vos investissements sont protégés. Nous faisons notre travail", a-t-il affirmé.
"Je suis sorti avec une impression positive de ma rencontre avec Gunilla Carlsson", la ministre suédoise de la Coopération, a indiqué M. Attili. Le Palestinien doit se rendre ensuite en Finlande et en Norvège pour s'assurer du soutien de ces pays.
"Nous avons reçu récemment une demande [de participation] que nous avons transmise à Sida (l'Agence suédoise d'aide au développement), qui va l'étudier et déterminer si nous avons la possibilité" de soutenir le projet, a indiqué à l'AFP la porte-parole de Mme Carlsson, Evin Khaffaf. La date à laquelle la Suède apportera sa réponse n'est pas encore connue.
D'après le calendrier actuel, la levée des fonds en faveur du projet devrait être terminée fin 2012 ou début 2013, ce qui devrait permettre de lancer le chantier. L'usine serait en état de marche à partir de 2017.
Le projet a été approuvé par les 43 membres de l'Union pour la Méditerranée, dont Israël.
Le ministre de l'Autorité palestinienne en charge de l'Eau, Shaddad Attili, a appelé mardi à Stockholm à accélérer le projet de construction d'une usine de dessalement à Gaza, soulignant que cette installation était indispensable avant 2020."D'après un rapport des Nations unies publié hier (lundi), Gaza sera invivable en 2020 si nous ne résolvons pas le problème de l'eau", a affirmé...
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