Rechercher
Rechercher

Culture - Quelques échos de presse...

« Père va-t’en ! Dégage ! »

« Vue des hauts de la révolution, Mémoire en retraite, écrite et mise en scène par Mériam Bousselmi, se donne à voir comme un diagnostic, à sa manière clinique, de ce qu’a été notre société avant le grand soulèvement du 14 janvier. C’est le rapport pathologique, oui, tout à fait maladif, entre père (un avocat) et fils (un poète) qui nous est mis en images scéniques (...). C’est donc là un des sens forts de cette Mémoire en retraite : s’efforcer d’effectuer une mise à plat de tout totalitarisme qui est une figure de manifestation de l’autisme. De l’autisme à alzheimer, voilà le parcours de ce père, de tout mauvais père, c’est-à-dire de tout dictateur. (...) C’est le procès de quelque dictature qui, de forte et toute-puissante, finit par s’épuiser et vivre une éclipse peu ordinaire (amnésie et impotence, sénilité et décrépitude). Pour l’essentiel, ce qui se dit et se formule ici, c’est que le pouvoir, soit le règne des pères, les pères qui se veulent éternels, (...) en somme sans jamais vouloir rien céder aux fils, finissent dans l’alzheimer, la déchéance absolue. C’est un spectacle de fin de règne, quelque chose comme le drame d’un déclin. (...) Il faut voir le père de Mémoire en retraite, dont les facultés mentales et physiques ne cessent de se déglinguer, pour mesurer l’ampleur du malheur des peuples que ces machines complètement détraquées gouvernent », note le critique Mohammad Moumem dans Le Quotidien (Tunisie).
La force du travail n’a pas échappé non plus à la presse qui a assisté aux représentations à Avignon. « Nous passons là, simplement, une belle heure. Cette “variation” de l’œuvre est, malgré ses imperfections, d’une vraie qualité. (...) Ce beau moment “d’en cours” ouvre à ce texte fort des espaces où se glissent d’autres sens, empreints de notre mémoire d’enfants fragiles. Pour peu qu’elle ne soit pas encore en totale retraite et que les frémissements qu’elle procure ne soient pas “ensevelis”, nous laissant toujours quelque peu “imparfaits” entre “souvenir et amnésie” », écrit Bernard Gaurier sur le site Internet Le Tadorne.
« Vue des hauts de la révolution, Mémoire en retraite, écrite et mise en scène par Mériam Bousselmi, se donne à voir comme un diagnostic, à sa manière clinique, de ce qu’a été notre société avant le grand soulèvement du 14 janvier. C’est le rapport pathologique, oui, tout à fait maladif, entre père (un avocat) et fils (un poète) qui nous est mis en images scéniques (...)....
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut