Le député Antoine Zahra, membre du bloc parlementaire des Forces libanaises, a affirmé que l’armée est en mesure de désarmer les secteurs qui sont le théâtre d’affrontements récurrents à Tripoli. Il a fait assumer sur ce plan au gouvernement actuel la responsabilité de l’instabilité chronique dans la capitale du Nord.
Dans une interview à la chaîne satellitaire Sky News, M. Zahra a notamment déclaré que « l’armée est parfaitement capable de rétablir le calme à Tripoli si le gouvernement lui donne des ordres clairs de désarmer totalement les secteurs où se déroulent les accrochages, comme le réclament depuis des mois les députés et les forces vives de Tripoli ». Le député FL a souligné dans ce cadre que ces affrontements sont dus au fait que « la majorité des habitants de Jabal Mohsen (à prédominance alaouite) se sont comportés à l’époque de l’occupation syrienne comme s’ils étaient une partie intégrante de l’occupation, ce qui a ébranlé le bon voisinage qui régnait dans la région depuis des dizaines d’années ».
Soulignant que le régime syrien cherche à provoquer une discorde confessionnelle « de la même manière qu’il l’avait fait en 1976 », M. Zahra a relevé que c’est le Hezbollah qui a fourni des armes à des groupuscules dans la région de Tripoli, rappelant à ce propos que le parti des FL est « la seule faction locale à avoir été désarmée dans le sillage de l’accord de Taëf alors que le Hezbollah a conservé tout son arsenal militaire ».
Khoder Habib et les alaouites
De son côté, le député (alaouite) Khoder Habib, membre du bloc du Futur, a souligné, dans une interview au quotidien koweïtien
as-Siyassa, que le chef du Parti arabe démocratique (alaouite), Rifaat Eid, « n’est pas libre de ses décisions ». « Sa décision est entre les mains du Hezbollah et du régime syrien, et il n’est qu’un instrument », a déclaré Khoder Habib qui a affirmé dans ce cadre que Rifaat Eid a « transformé les alaouites en otages ».
Par ailleurs, M. Habib a souligné qu’à son avis, « il ne fait aucun doute que la recrudescence des affrontements à Tripoli constitue une riposte à l’arrestation de l’ancien ministre Michel Samaha ». Il a relevé sur ce plan que le régime syrien exploite les habitants de Jabal Mohsen pour faire « parvenir des messages au Liban ». En conclusion, M. Habib a qualifié d’absurde et stérile le conflit en cours entre Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen.
Dans une interview à la chaîne satellitaire Sky News, M. Zahra a notamment déclaré que « l’armée est parfaitement capable de rétablir le calme à Tripoli si le gouvernement lui donne des ordres clairs de désarmer totalement les secteurs où se déroulent les accrochages, comme le réclament depuis des mois les députés et les forces vives de Tripoli ». Le député FL a souligné dans ce cadre que ces affrontements sont dus au fait que « la majorité des habitants de Jabal Mohsen (à prédominance alaouite) se sont comportés à l’époque de l’occupation syrienne comme s’ils étaient une partie intégrante de l’occupation, ce qui a ébranlé le bon voisinage qui régnait dans la région depuis des dizaines d’années ».
Soulignant que le régime syrien cherche à provoquer une discorde confessionnelle « de la même manière qu’il l’avait fait en 1976 », M. Zahra a relevé que c’est le Hezbollah qui a fourni des armes à des groupuscules dans la région de Tripoli, rappelant à ce propos que le parti des FL est « la seule faction locale à avoir été désarmée dans le sillage de l’accord de Taëf alors que le Hezbollah a conservé tout son arsenal militaire ».
Khoder Habib et les alaouites
De son côté, le député (alaouite) Khoder Habib, membre du bloc du Futur, a souligné, dans une interview au quotidien koweïtien
as-Siyassa, que le chef du Parti arabe démocratique (alaouite), Rifaat Eid, « n’est pas libre de ses décisions ». « Sa décision est entre les mains du Hezbollah et du régime syrien, et il n’est qu’un instrument », a déclaré Khoder Habib qui a affirmé dans ce cadre que Rifaat Eid a « transformé les alaouites en otages ».
Par ailleurs, M. Habib a souligné qu’à son avis, « il ne fait aucun doute que la recrudescence des affrontements à Tripoli constitue une riposte à l’arrestation de l’ancien ministre Michel Samaha ». Il a relevé sur ce plan que le régime syrien exploite les habitants de Jabal Mohsen pour faire « parvenir des messages au Liban ». En conclusion, M. Habib a qualifié d’absurde et stérile le conflit en cours entre Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen.
Le député Antoine Zahra, membre du bloc parlementaire des Forces libanaises, a affirmé que l’armée est en mesure de désarmer les secteurs qui sont le théâtre d’affrontements récurrents à Tripoli. Il a fait assumer sur ce plan au gouvernement actuel la responsabilité de l’instabilité chronique dans la capitale du Nord. Dans une interview à la chaîne satellitaire Sky...
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