Rechercher
Rechercher

Diaspora - Concours

Patricia Geagea, une Miss libano-suédoise engagée

Le 11 août, la jeune Patricia Geagea, Miss Émigrés de Suède, a été élue Miss Émigrés. Seize jeunes participantes venues du monde entier, toutes d’origine libanaise, participaient à ce concours qui a lieu chaque année à Dhour Choueir. Elle nous a accordé cette interview.

Patricia Geagea, Miss Liban Émigrés (à gauche), en compagnie de sa sœur Sara.

OLJ : Vous avez été élue Miss Liban Émigrés le 11 août à Dhour Choueir. Parlez-nous un peu du parcours de votre famille.
Patricia Geagea : Je suis née en Suède il y a 21 ans de parents libanais. Mon père Antoine Boutros Geagea avait émigré dans ce pays à l’âge de 19 ans et y est resté depuis, avec ma maman Jacqueline, de la famille Geagea également, mes deux sœurs Salwa et Sara, et moi-même.

Vous habitez au cœur de l’Europe, et pourtant vous retournez régulièrement l’été au Liban. Quelles sont vos motivations ?
Je rentre au Liban, généralement pour plusieurs semaines. J’aime ainsi passer mon temps dans notre maison à Bar’a tout près de la ville de Bécharré, où je me ressource. C’est l’occasion aussi de visiter toutes les régions libanaises, en compagnie de mes cousins et amis. Cela m’a permis de parler couramment le libanais, que j’ai appris avec mes parents, en plus du suédois et de l’anglais. Et cet été aura été vraiment spécial pour moi, surtout que nous venons de célébrer le mariage de ma sœur Salwa avec Hanna Doualiby, originaire de Zahlé.

Vous sentez-vous plus libanaise que suédoise, ou l’inverse ?
Je possède la double nationalité, libanaise et suédoise, et je suis très attachée aux deux pays. Je suis fière de représenter mon pays d’adoption, d’autant plus que j’ai été élue Miss Liban Émigrés ! Et c’est à Gothenburg, où je vis, que je compte commencer ma carrière professionnelle dans deux ans, après avoir terminé mes études en Business Engineering.

Maintenant que vous représentez le Liban de l’émigration, quels sont vos souhaits, mais aussi vos projets immédiats ?
Mon grand souci est de savoir comment, nous jeunes de l’émigration, nous pouvons nous impliquer pour améliorer la qualité de vie au Liban. C’est dommage qu’avec tant de talents, le Liban n’arrive pas à s’en sortir. Pour ma part, je souhaite rencontrer le plus de jeunes en Europe, mais aussi en Amérique latine et en Australie. Je voudrais, par ma présence et ma participation, apporter ainsi ma contribution à tout mouvement engagé pour le Liban.

À la question posée par le jury concernant vos trois personnalités libanaises préférées, vous avez répondu Gibran, Najwa Karam et Feyrouz.
Le poète Gibran a encouragé les Libanais du monde entier à rentrer au pays avec ses beaux contes magnifiant le Liban, et je suis fière d’être originaire comme lui de Bécharré. J’aime beaucoup les histoires chantées par Najwa Karam dont j’admire la voix. Quant à Feyrouz, elle a bercé mon enfance avec ses chansons que ma mère nous faisait écouter à la maison.

Et pour ce qui est de l’intelligence, de la beauté et du pouvoir ?
Intelligence, beauté et pouvoir doivent aller de pair, mais l’intelligence prime car elle ne s’altère pas, et sans elle la beauté et le pouvoir n’auraient pas de sens.
OLJ : Vous avez été élue Miss Liban Émigrés le 11 août à Dhour Choueir. Parlez-nous un peu du parcours de votre famille.Patricia Geagea : Je suis née en Suède il y a 21 ans de parents libanais. Mon père Antoine Boutros Geagea avait émigré dans ce pays à l’âge de 19 ans et y est resté depuis, avec ma maman Jacqueline, de la famille Geagea également, mes deux sœurs...