Le chef de la diplomatie française a réaffirmé le soutien de son pays à la politique du gouvernement de Beyrouth de rester à l’écart du conflit qui déchire la Syrie, rappelant fermement l’attachement de la France au Liban, à son indépendance et à son intégrité territoriale.
En réponse à une question sur la détérioration de la situation à Tripoli, le ministre a dit qu’il y a au Liban des « groupes contagieux » qui veulent entraîner le pays dans la tourmente. Il a rappelé avoir évoqué ce sujet avec les présidents de la République, Michel Sleiman, du Parlement, Nabih Berry, et du Conseil, Nagib Mikati, lors de sa récente visite à Beyrouth et, tout récemment au téléphone, avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï.
« Il est plus facile de le dire que de le faire », a conclu Laurent Fabius qui a révélé que le thème principal de la conférence des ambassadeurs de la semaine prochaine portera sur la « diplomatie économique » qui est, a-t-il dit, une priorité pour le gouvernement du fait de la crise actuelle. À la tribune de la conférence, le président François Hollande, le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, et M. Fabius rendront public le plan d’action de la France et expliqueront que le développement économique est une priorité pour le pays et que cela passe par l’international.
Outre ce thème, l’assemblée des ambassadeurs planchera sur des problèmes politiques internationaux dont la situation en Syrie, en Iran et au Proche-Orient, ainsi que dans d’autres points chauds dans le monde.
Pour en revenir à la vive inquiétude de la France à l’égard d’un engagement du Liban dans la crise syrienne, inquiétude partagée par d’autres pays tels que les USA, la Grande-Bretagne et les Nations unies, M. Fabius a indiqué lors d’un bref aparté avec des journalistes libanais et arabes que les contacts se poursuivent tant pour trouver une amorce de sortie de crise que pour éviter que le Liban ne vienne élargir une zone (pour le moment l’Irak et la Syrie) où des conflits intercommunautaires risquent d’éclater au grand jour et de durer des années.
Delegue fabius, il suffit de lire ce que vous demandez pour qu'on comprenne a qui elle profite le plus. C'est surement pas a la France, a qui donc alors ???
10 h 35, le 24 août 2012