« En lisant l’article publié dans votre édition du mercredi 1er août intitulé “Quand l’incorrigible censure libanaise découvre... Steinbeck !”, nous nous sommes demandé, à la Sûreté générale, si c’était bien de nous qu’il s’agissait. En effet, s’il y a un adjectif qui peut qualifier cet article, c’est bien surréaliste, comme le mentionne d’ailleurs l’article lui-même. Aucun élément qui y est cité n’est vrai. La Sûreté générale n’a ni de près ni de loin étudié la possibilité de suspendre le livre de John Steinbeck Des souris et des hommes. Ce n’est plus de la désinformation, mais de l’information virtuelle, procédé inventé pour susciter des polémiques. Nous vous prions à l’avenir de contacter des responsables au sein de la Sûreté générale pour toute information la concernant afin de rester fidèles à la réalité et de ne pas influencer négativement vos lecteurs. Visiblement, c’est nous qui devons désormais lancer : “STOP cultural terrorism” en y ajoutant “journalistic terrorism”.
Nous restons prêts à toute coopération fructueuse et respectueuse pour préserver la pureté de la mission journalistique et le respect des citoyens envers leurs institutions publiques. »
NDLR
La rédaction de L’Orient-Le Jour tient à souligner qu’elle a appelé, pour la rédaction de cet article, le bureau chargé des publications de la Sûreté générale. Et ce à trois reprises. Deux heures se sont écoulées entre le premier et le dernier appel. La rédaction a en outre été en contact avec deux interlocuteurs au sein de ce bureau.
commentaires (2)
Ce bureau ne devrait même pas exister!
Pierre Hadjigeorgiou
05 h 48, le 02 août 2012