Panos Moumtzis.Photo Jean-Marc Ferré
À la sortie du 4e forum humanitaire consacré à la situation en Syrie, Panos Moumtzis, le coordonnateur régional du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) pour les réfugiés syriens, a commenté la situation.
« Il est très positif, a-t-il dit, que le Liban maintienne l’ouverture de ses frontières malgré les difficultés internes qui peuvent en découler. Cette générosité est très appréciée par la communauté internationale et nous faisons tout pour que le pays soit soutenu. Ce qui a fortement touché mon cœur lorsque je me suis rendu sur place, a-t-il ajouté, ce sont les familles d’accueil. Ce sont des familles libanaises vivant près de la frontière dans des communautés souvent pauvres où chômage et précarité existent. Malgré tout, elles ouvrent leur maison et arrivent à libérer de l’espace pour que 10 à 20 personnes originaires de Syrie s’installent avec elles. C’est un phénomène exceptionnel qui n’existe nulle part ailleurs au monde ! »
Le Liban va-t-il être soutenu financièrement ?
Il est clair que l’État libanais a besoin de l’appui de la communauté internationale. Nous avons lancé un appel de fonds pour 193 millions de dollars pour soutenir les quatre pays voisins qui reçoivent les réfugiés syriens. Notre objectif est de tout faire pour appuyer ces communautés et l’État libanais. Le HCR est ravi qu’il n’existe pas de camps de réfugiés au Liban et nous voulons éviter que cela arrive.
Quelle est votre inquiétude pour le Liban ?
Notre inquiétude pour le Liban est la situation sécuritaire car nous craignons une régionalisation du conflit. Pour le moment tout le monde a fait des déclarations pour apaiser les esprits, mais cela reste un souci pour nous tous.
C.F.-B.
« Il est très positif, a-t-il dit, que le Liban maintienne l’ouverture de ses frontières malgré les difficultés internes qui peuvent en découler. Cette générosité est très appréciée par la communauté internationale et nous faisons tout pour que le pays soit soutenu. Ce qui a fortement touché mon cœur lorsque je me suis rendu sur place, a-t-il ajouté, ce sont les familles d’accueil. Ce sont des familles libanaises vivant près de la frontière dans des communautés souvent pauvres où chômage et précarité existent. Malgré tout, elles ouvrent leur maison et arrivent à libérer de l’espace pour que 10 à 20 personnes originaires de Syrie s’installent avec elles. C’est un phénomène exceptionnel qui n’existe nulle part ailleurs au monde ! »
Le Liban va-t-il être soutenu financièrement ?
Il est clair que l’État libanais a besoin de l’appui de la communauté internationale. Nous avons lancé un appel de fonds pour 193 millions de dollars pour soutenir les quatre pays voisins qui reçoivent les réfugiés syriens. Notre objectif est de tout faire pour appuyer ces communautés et l’État libanais. Le HCR est ravi qu’il n’existe pas de camps de réfugiés au Liban et nous voulons éviter que cela arrive.
Quelle est votre inquiétude pour le Liban ?
Notre inquiétude pour le Liban est la situation sécuritaire car nous craignons une régionalisation du conflit. Pour le moment tout le monde a fait des déclarations pour apaiser les esprits, mais cela reste un souci pour nous tous.
C.F.-B.
À la sortie du 4e forum humanitaire consacré à la situation en Syrie, Panos Moumtzis, le coordonnateur régional du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) pour les réfugiés syriens, a commenté la situation.« Il est très positif, a-t-il dit, que le Liban maintienne l’ouverture de ses frontières malgré les difficultés internes qui peuvent en découler. Cette générosité est très...
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