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Photo magicmaman.com

Première greffe partielle du foie à l’aide d’un robot réalisée en Italie
Un centre de transplantation italien, l’Ismett de Palerme, en Sicile, a annoncé hier avoir procédé à la première greffe partielle d’un foie en utilisant uniquement un robot pour découper un morceau de l’organe du donneur.
« Seuls les bras du robot ont opéré à l’intérieur de l’abdomen du donneur. Dans le passé (...) certaines interventions ont été effectuées en utilisant un robot, mais avec l’aide du chirurgien qui, avec sa main dans l’abdomen, exécutait avec le robot une partie de l’intervention », indique l’Ismett dans un communiqué, cité par l’AFP.
« Grâce à l’utilisation du robot, cinq trous et une incision de seulement neuf centimètres ont suffi à la “résection” », précise l’institution.
L’Ismett a prélevé un morceau du foie d’un homme de 44 ans qui voulait aider son frère âgé de 46 ans et malade d’une cirrhose. L’intervention, dont la date n’a pas été précisée, a duré dix heures et les deux frères se portent bien.

Édulcorants : pas de risque chez la femme enceinte
Dans un nouveau point d’étape, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, du travail et de l’environnement (Anses) en France estime impossible de conclure à un risque sanitaire potentiel en relation avec la consommation d’édulcorants intenses. En revanche, elle indique qu’ « aucun intérêt nutritionnel propre à la consommation d’édulcorants intenses pendant la période de grossesse n’a été démontré », rapporte l’agence Destination Santé.
Concernant le risque potentiel en période de grossesse, l’Anses confirme à nouveau l’avis scientifique qui avait été rendu en mars 2011 sur l’étude danoise Halldorsson. L’agence estime qu’ « il est impossible, sur la base de cette seule étude, de conclure sur le risque d’accouchement prématuré lié à la consommation de boissons édulcorées gazeuses chez la femme enceinte ».
Concernant le bénéfice que l’on pourrait attendre de l’utilisation de ces édulcorants durant la grossesse, l’agence souligne « l’absence d’étude permettant de démontrer le bénéfice nutritionnel propre à cette consommation chez la femme enceinte ». C’est le nombre très restreint des études centrées sur les effets de la consommation d’édulcorants intenses en période de grossesse qui est à l’origine de ces conclusions. Elles devront donc être étayées plus avant par des travaux en population générale, « extrapolés (ensuite) aux femmes enceintes », précise l’Anses.

L’adhésion au régime alimentaire, un gage de succès
Selon le Dr Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, « l’un des moyens de réussir son régime alimentaire, c’est de ne pas tomber dans le tout restrictif ». Il prend l’exemple du goût sucré et des édulcorants. « De nombreuses études ont montré qu’il était difficile de suivre un régime alimentaire restrictif en cas de diabète ou d’obésité ». « Parmi les facteurs de succès essentiels, il y a l’adhésion », explique-t-il à l’agence Destination Santé. C’est pourquoi il estime que « les édulcorants peuvent être utiles, en aidant les gens à mieux adhérer à leur programme alimentaire ».
Pour Jean-Michel Lecerf, la mise en place et le suivi d’un régime ne doivent pas mener à des troubles du comportement alimentaire. « Tous les régimes fonctionnant selon le principe de la privation induisent une frustration, indique-t-il. Or cette dernière peut sur la durée mener à des troubles du comportement alimentaire. L’important, c’est d’accompagner les patients pour leur permettre de changer leurs habitudes alimentaires. »
Or il y a une dimension essentielle à prendre en compte : « Notre appétence naturelle pour les produits sucrés. Cette attirance n’est pas uniquement pour satisfaire un plaisir, mais parce que ce plaisir sous-tend une dimension métabolique et donc vitale. Le plaisir est à considérer comme un moyen pour atteindre un but. »
Si le raisonnement paraît sensé, il se heurte à nos changements de vie. « Cet attrait s’explique naturellement, mais aujourd’hui, il pose problème par rapport à nos vies de plus en plus sédentaires et à l’abondance des produits sucrés », constate Jean-Michel Lecerf.
Première greffe partielle du foie à l’aide d’un robot réalisée en ItalieUn centre de transplantation italien, l’Ismett de Palerme, en Sicile, a annoncé hier avoir procédé à la première greffe partielle d’un foie en utilisant uniquement un robot pour découper un morceau de l’organe du donneur.« Seuls les bras du robot ont opéré à l’intérieur de l’abdomen du...

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