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La Syrie se dote d’un nouveau gouvernement

La Syrie, déchirée par plus de 15 mois de révolte réprimée dans le sang, s’est dotée samedi d’un nouveau gouvernement où une grande partie de l’ancienne garde a été maintenue.
En vertu du décret promulgué par le président Bachar el-Assad, les ministres des Affaires étrangères Walid Mouallem et de l’Intérieur Mohammad Ibrahim el-Chaar gardent ainsi leurs postes au gouvernement dirigé par l’ancien ministre de l’Agriculture Riad Hijab, selon la télévision d’État. Le ministre de la Défense Daoud Rajha, nommé en août en pleine révolte et qui fait partie des personnes sanctionnées par les États-Unis, conserve également sa fonction. De même, l’avocat Omrane el-Zohbi a été désigné ministre de l’Information, selon l’agence officielle SANA, qui a précisé que cinq ministères avaient été rebaptisés.
Également, un portefeuille de ministre d’État pour les « Affaires de la réconciliation nationale » a été créé pour la première fois dans l’histoire du pays. Ali Haïdar, un membre de l’opposition tolérée par le régime, a été nommé à ce poste. Un autre opposant, Qadri Jamil, est devenu vice-Premier ministre pour les Affaires économiques et ministre du Commerce intérieur et de la Protection des consommateurs. Ces deux opposants coprésident le « Front populaire pour le changement et la libération » créé en juillet 2011 et, tout en soutenant la contestation pacifique, n’appelle pas expressément au départ du régime et refuse toute intervention étrangère.
Le nouveau cabinet, qui comprend 34 ministres dont huit ministres d’État, a été formé plus d’un mois et demi après les élections législatives boycottées par l’opposition et remportées par le parti Baas au pouvoir. Ces élections avaient été qualifiées de « mascarade » par les Occidentaux.
Le chef du CNS, Abdel Basset Sayda, a dénoncé la formation du gouvernement comme une nouvelle duperie. Au début de la contestation, le peuple syrien réclamait des réformes, « mais maintenant nous considérons Assad comme étant l’élément principal de la répression et qu’il ne peut par conséquent appliquer les réformes », avant d’ajouter que les deux « opposants », MM. Jamil et Haïdar, « ne représentent pas l’opposition et sont soumis au pouvoir ».
La Syrie, déchirée par plus de 15 mois de révolte réprimée dans le sang, s’est dotée samedi d’un nouveau gouvernement où une grande partie de l’ancienne garde a été maintenue.En vertu du décret promulgué par le président Bachar el-Assad, les ministres des Affaires étrangères Walid Mouallem et de l’Intérieur Mohammad Ibrahim el-Chaar gardent ainsi leurs postes au...
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