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Auto - Essai

Alerte à (la) Malibu

En pleine effervescence ces dernières années, Chevrolet a récemment étendu sa gamme vers le haut en lançant la Malibu, huitième de nom. La concurrence est avertie.

Guy SALMÉ

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la marque américaine n’a guère pris le temps de souffler ces deux dernières années. Jugez de par vous-même : Cruze, Sonic (4 et 5 portes), Spark, Captiva, Camaro coupé et cabriolet ! Rien que ça.
Mais Chevrolet ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et a donc lancé la huitième génération de la Malibu, le véhicule fer de lance aux États-Unis, et dorénavant ambassadrice haut de gamme de la marque à l’international.
Après six décennies d’existence, huit générations et 8,5 millions d’unités écoulées au niveau mondial, la Malibu débarque donc au Liban mais pas sans son lot d’arguments.
À commencer par son style. Ses lignes ont beau être censées plaire au plus grand nombre (elle sera commercialisée sur 100 marchés au Moyen-Orient, Asie, Europe, etc.), elles ne sont pas pour le moins banales et ordinaires. Bien au contraire. La Malibu dégage même plus de sportivité que ses concurrentes. Et même si son capot qui « déborde » rappelle la Peugeot 508, sa calandre quant à elle est bien plus imposante et le dessin des blocs optiques, très incliné et fuyant, plus agressif.
Mais le meilleur est à l’arrière puisque la Malibu s’inspire généreusement de la... Camaro, la « Muscle Car » maison !
Le représentant américain du centre de design, présent lors du lancement de la voiture à Dubaï, a annoncé par ailleurs avoir particulièrement peaufiné l’aérodynamisme global (Cx de 0,28), ce qui a un effet positif sur la consommation, mais aussi sur l’insonorisation à bord qui a paru tout simplement stupéfiante lors de notre essai.

Premium
À l’intérieur justement, la Malibu dispose d’un nouveau dessin de cockpit en double alcôve, qui crée un environnement accueillant, spacieux et confortable offrant un maximum de largeur aux épaules et aux hanches.
Les petites touches de métal et de chrome, l’éclairage d’ambiance tamisé le long de la planche de bord et dans les bacs de rangement (du plus bel effet) et les surpiqûres contribuent à donner une ambiance raffinée et premium à l’habitacle.
L’écran central pivotant et libérant un accès vers un logement de 15 cm de profondeur (astucieux), le dispositif Bluetooth et le système de caméra de recul avec monitoring font partie des équipements hi-tech disponibles.
Pour s’adapter à nos routes, plus exigeantes qu’au pays de l’Oncle Sam, les ingénieurs de GM ont puisé dans la base de données de la famille General Motors et c’est donc sur l’excellente plate-forme Epsilon II de l’Opel Insignia que la berline tricorps campe, tandis qu’un vaillant quatre cylindres de 2,4 litres développant 170 chevaux accouplé à une boîte automatique se loge sous le capot.
Force est de constater qu’à l’usage, l’ensemble se révèle extrêmement efficace. L’auto passe très bien d’un appui à l’autre sans jamais laisser transparaître de signe de lourdeur.
Son châssis s’avère sain et efficace, et permet d’enfiler les virages et épingles avec une aisance dont nous n’étions pas habitués dans le haut de gamme de Chevrolet, plutôt typé Yankee.

Conclusion
Avec la Malibu, Chevrolet entend renforcer sa position sur le segment des grandes berlines familiales. Équipée à l’américaine et structurée à l’européenne, la Malibu est une sérieuse alternative aux Peugeot 508 et Opel Insignia, et même aux indéboulonnables allemandes que sont les séries 3, A4 et Classe C.
Guy SALMÉLe moins que l’on puisse dire, c’est que la marque américaine n’a guère pris le temps de souffler ces deux dernières années. Jugez de par vous-même : Cruze, Sonic (4 et 5 portes), Spark, Captiva, Camaro coupé et cabriolet ! Rien que ça.Mais Chevrolet ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et a donc lancé la huitième génération de la Malibu, le véhicule fer de...
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