Le président syrien Bachar el-Assad entouré de son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad et du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah (à gauche). Les trois hommes s’étaient rencontrés à Damas le 25 février 2010. SANA/
Le régime syrien court à sa perte et le pays risque de devenir un dépôt d'armes où les militants islamistes viendront se servir, estime le général israélien Yair Golan, qui commande les forces chargées de la défense des frontières septentrionales de l'Etat hébreu.
"La Syrie est plongée dans une guerre civile qui va conduire cet Etat à sa perte. C'est un terreau pour le terrorisme", a-t-il déclaré mercredi lors d'un colloque à l'université Bar Ilan de Ramat Gan, près de Tel Aviv.
Il a rappelé que Damas détenait un important arsenal militaire, notamment des missiles sol-air, sol-sol et sol-mer de fabrication russe, ainsi que des armes chimiques.
"Le risque que tout cela représente pour Israël prend peu à peu forme. C'est pour nous un défi énorme à relever", a-t-il dit, ajoutant que les forces israéliennes se tenaient prêtes à toute éventualité.
A propos de la crise en Syrie, qui dure depuis quatorze mois, le général n'a pas exclu une partition de fait de ce pays. Il a souligné que l'Iran chiite, qui a une grande influence sur le Hezbollah au Liban, faisait tout son possible pour appuyer le régime du président Bachar el-Assad. Le Hezbollah, a-t-il dit, "se sent redevable envers son mentor (l'Iran) et, si le cas se présente, fera ce que l'Iran lui demandera".
Le général Golan a précisé que le mouvement chiite libanais détenait actuellement 60.000 roquettes et missiles, mais de courte portée.
"Ce n'est pas agréable de vivre sous cette menace dans le nord d'Israël mais il faut relativiser, ne rien exagérer", a-t-il poursuivi, et si le Hezbollah attaque, il devra s'attendre non seulement à une riposte venue des airs, mais aussi à une offensive terrestre, comme ce fut le cas lors de l'été 2006.
"On les mettra alors hors d'état de nuire pour de très, très longues années", a-t-il assuré.
Le régime syrien court à sa perte et le pays risque de devenir un dépôt d'armes où les militants islamistes viendront se servir, estime le général israélien Yair Golan, qui commande les forces chargées de la défense des frontières septentrionales de l'Etat hébreu.
"La Syrie est plongée dans une guerre civile qui va conduire cet Etat à sa perte. C'est un terreau pour le...
commentaires (4)
Je veux savoir : Si vous n'aviez pas le parapluie Occidental auriez-vous le culot de vomir, chaque jour, de la merde plus pestiférante que celles des jours précédents ?
SAKR LEBNAN
04 h 02, le 01 juin 2012