Nicole Abboud Bakhache.
« Contrairement à la psychanalyse ou à certaines écoles de thérapie, qui nécessitent parfois des années de traitement pour pouvoir changer, l’AT est une approche simple et puissante qui va directement au but et décrit les relations avec les autres de façon particulièrement juste et pertinente », explique Nicole Abboud Bakhache, consultante en développement personnel et organisationnel.
Se comprendre pour mieux gérer sa situation
L’AT comprend plusieurs outils qui sont tous facilement compréhensibles. L’un de ces outils, le plus connu, est bien simple. Il stipule que chacun fonctionne dans la vie à partir de trois états du « Moi » (que l’on représente sous la forme de trois cercles superposés) : le parent, normatif ou nourricier, l’adulte et l’enfant, rebelle, libre ou soumis. « D’un instant à l’autre, l’on agit selon les circonstances et les personnes avec lesquelles on communique, explique Nicole Abboud Bakhache. Souvent lorsque quelque chose va mal dans une relation sentimentale, relationnelle ou professionnelle, l’on a tendance à rejeter la faute sur autrui, sans prendre conscience de notre propre comportement qui, souvent, entraîne des réactions négatives de la part de l’autre s’il se sent agressé. Or pour changer un comportement ou une situation, il faut d’abord prendre le temps de se découvrir soi-même, prendre conscience de ses propres réactions, comprendre celles des autres, pour arriver à mieux se gérer et par la suite améliorer sa relation avec son entourage. C’est tout cela que propose l’AT à travers des outils simples et des analyses et mises en situation directes sur le vécu et l’histoire de chacun. »
L’analyse transactionnelle et les jeunes
Cette nouvelle forme de découverte de soi, simple et accessible à tous, séduit de plus en plus de jeunes, de cadres ou des personnes en mal avec leur entourage. Pourquoi ? « Parce que les jeunes sont des postadolescents qui se cherchent encore et qui aiment avoir des feed-back sur eux-mêmes, répond Bakhache. Il y a une certaine exaltation à comprendre qui ils sont, à découvrir comment ils induisent les réactions des autres. Avec l’AT, la prise de conscience est rapide et le processus peut être très ludique. Il y a aussi la possibilité de pouvoir se bâtir une personnalité qui leur convient, qui n’est pas comme le père ou la mère mais une version améliorée de ceux-là. » Quid des cadres ou leaders de groupe en mal dans leurs relations professionnelles ? « Ils recherchent une solution rapide et directe à leurs conflits, à la gestion de leur temps, de leurs équipes, du stress, sans trop se perdre dans les dédales du subconscient. »
Un concept qui grandit
Créée en Californie, l’AT s’est très vite propagée en Europe où elle est de plus en plus utilisée dans la psychothérapie, l’éducation, l’organisation et le coaching conseil. Au Liban, elle est enseignée depuis 2010 à l’USJ, à la faculté des sciences éducatives où elle fait partie du programme de formation continue, et dans le cadre de la licence en psychologie où un cours obligatoire d’initiation à différentes approches thérapeutiques explique ce qu’est l’AT. D’autres universités commencent à l’introduire dans le cadre de certains cursus. Bien comprise et bien enseignée, l’AT a de beaux jours devant elle en tant qu’outil de développement de soi, de management et de thérapie.
Lamia SFEIR DAROUNI
Se comprendre pour mieux gérer sa situation
L’AT comprend plusieurs outils qui sont tous facilement compréhensibles. L’un de ces outils, le plus connu, est bien simple. Il stipule que chacun fonctionne dans la vie à partir de trois états du « Moi » (que l’on représente sous la forme de trois cercles superposés) : le parent, normatif ou nourricier, l’adulte et l’enfant, rebelle, libre ou soumis. « D’un instant à l’autre, l’on agit selon les circonstances et les personnes avec lesquelles on communique, explique Nicole Abboud Bakhache. Souvent lorsque quelque chose va mal dans une relation sentimentale, relationnelle ou professionnelle, l’on a tendance à rejeter la faute sur autrui, sans prendre conscience de notre propre comportement qui, souvent, entraîne des réactions négatives de la part de l’autre s’il se sent agressé. Or pour changer un comportement ou une situation, il faut d’abord prendre le temps de se découvrir soi-même, prendre conscience de ses propres réactions, comprendre celles des autres, pour arriver à mieux se gérer et par la suite améliorer sa relation avec son entourage. C’est tout cela que propose l’AT à travers des outils simples et des analyses et mises en situation directes sur le vécu et l’histoire de chacun. »
L’analyse transactionnelle et les jeunes
Cette nouvelle forme de découverte de soi, simple et accessible à tous, séduit de plus en plus de jeunes, de cadres ou des personnes en mal avec leur entourage. Pourquoi ? « Parce que les jeunes sont des postadolescents qui se cherchent encore et qui aiment avoir des feed-back sur eux-mêmes, répond Bakhache. Il y a une certaine exaltation à comprendre qui ils sont, à découvrir comment ils induisent les réactions des autres. Avec l’AT, la prise de conscience est rapide et le processus peut être très ludique. Il y a aussi la possibilité de pouvoir se bâtir une personnalité qui leur convient, qui n’est pas comme le père ou la mère mais une version améliorée de ceux-là. » Quid des cadres ou leaders de groupe en mal dans leurs relations professionnelles ? « Ils recherchent une solution rapide et directe à leurs conflits, à la gestion de leur temps, de leurs équipes, du stress, sans trop se perdre dans les dédales du subconscient. »
Un concept qui grandit
Créée en Californie, l’AT s’est très vite propagée en Europe où elle est de plus en plus utilisée dans la psychothérapie, l’éducation, l’organisation et le coaching conseil. Au Liban, elle est enseignée depuis 2010 à l’USJ, à la faculté des sciences éducatives où elle fait partie du programme de formation continue, et dans le cadre de la licence en psychologie où un cours obligatoire d’initiation à différentes approches thérapeutiques explique ce qu’est l’AT. D’autres universités commencent à l’introduire dans le cadre de certains cursus. Bien comprise et bien enseignée, l’AT a de beaux jours devant elle en tant qu’outil de développement de soi, de management et de thérapie.
Lamia SFEIR DAROUNI
« Contrairement à la psychanalyse ou à certaines écoles de thérapie, qui nécessitent parfois des années de traitement pour pouvoir changer, l’AT est une approche simple et puissante qui va directement au but et décrit les relations avec les autres de façon particulièrement juste et pertinente », explique Nicole Abboud Bakhache, consultante en développement personnel et...