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Syrie: deux observateurs sont désormais basés à Homs

Deux des observateurs internationaux en Syrie depuis une semaine pour surveiller le fragile cessez-le-feu "sont restés à Homs" (centre), à la demande des habitants de cette ville symbole de la révolte et de la répression, a annoncé dimanche un responsable de l'ONU.

"Depuis samedi soir, deux Casques bleus sont basés à Homs où ils ont effectué samedi une visite", a déclaré à l'AFP Neeraj Singh, un responsable de l'équipe avancée de l'ONU.

"C'était une longue visite où les Casques bleus ont rencontré les autorités locales et toutes les parties. Ils ont parlé aux gens, fait un tour dans la ville et se sont arrêtés dans différentes zones", a-t-il expliqué.

Pour le moment, "huit observateurs se trouvent en Syrie, ils seront rejoints par deux autres lundi", a précisé M. Singh.

Dimanche, le calme régnait à Homs, a indiqué à l'AFP un militant.

"Ce matin, le calme règne à Homs et dans sa province. Les forces du régime respectent le cessez-le feu en raison de la présence des observateurs", a déclaré Hadi Abdallah, de la Commission générale de la Révolution syrienne (CGRS), redoutant que "les violences reprennent lorsque les observateurs auront quitté" la ville.

Selon lui, une partie des observateurs visiteront dimanche Talbisseh, Rastane et Qousseir dans la province de Homs, et iront ensuite plus au nord dans la région de Hama, avant de retourner à Damas.

Une vidéo filmée samedi et mise en ligne par des militants montre plusieurs Casques bleus, dont le colonel Ahmed Himmiche, qui dirige l'équipe, discutant dans une pièce avec des habitants de Homs.

"C'est le premier jour depuis deux mois, depuis exactement le 5 février, qu'il n'y a pas de bombardement à Homs, pas de tuerie", déclare en anglais un habitant du quartier rebelle de Khaldiyé. "S'il vous plaît, restez-avec nous, c'est très important. Lorsque vous êtes là, le pilonnage s'arrête", ajoute-t-il.

Dans une autre vidéo de la même réunion, un officier de l'Armée syrienne libre (ASL, formée de déserteurs), Abdel Razzak Tlass, affirme aux observateurs qu'ils "sont sous la protection de l'ASL".

"Vous êtes entrés en Syrie afin d'arrêter les tueries", déclare cet officier au colonel Himmiche. "Ici (à Homs), l'ASL est responsable de la protection des gens. Nous vous garantissons que si des observateurs restent là, ils seront protégés, il n'y aura pas de danger pour leur vie".

"Maintenant si vous partez, ils (le régime) vont poursuivre leurs opérations militaires. Ils utilisent des chars, du mortier, des lance-roquettes. En votre présence, tout cela s'est arrêté. Nous vous demandons de rester, au moins deux d'entre vous", poursuit l'officier de l'ASL.
Deux des observateurs internationaux en Syrie depuis une semaine pour surveiller le fragile cessez-le-feu "sont restés à Homs" (centre), à la demande des habitants de cette ville symbole de la révolte et de la répression, a annoncé dimanche un responsable de l'ONU."Depuis samedi soir, deux Casques bleus sont basés à Homs où ils ont effectué samedi une visite", a déclaré à l'AFP...