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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Dans l’impasse

 

L’arbitraire et la négligence sont au commencement de toute dérive de la puissance publique. L’État, qui a pris l’habitude de dilapider les biens publics, décida un jour de mettre la main sur les biens de ses citoyens « pour cause d’utilité publique ». Des terrains entiers du littoral du Metn furent confisqués. Mais la prise de possession ne peut être maintenue dans la durée que par un acte d’expropriation. C’est un droit constitutionnel sacré. Et la durée, ça dure vraiment. Cela fait plus que 40 ans que cela dure. Quarante ans, cela fait trois générations. Trois générations qui ont eu la malchance de se trouver sur le champs discrétionnaire de la prise de possession par l’État.
– Mais l’État ici, c’est quoi ?
– C’est le CDR.
– Le CDR ! Celui qui a détruit le pont de Jal el-Dib pour cause de salubrité publique ? Le même qui a fait un trou grand comme ça en face du Géant ? Le même qui a confisqué les terrains privés !
– Mais le CDR, n’a-t-il pas vocation à reconstruire aussi ?
– Peut-être, oui. Il prétend probablement qu’il a commencé à reconstruire un pont et qu’il a commencé à exproprier.
– Mais quand commence le commencement ?
Telle est la vraie question.

Adib Y. TOHMÉ

La dispute qui dure

 

Nous avons été conditionnés à accepter que Noël et les Pâques font essentiellement partie de la tradition chrétienne. Le fait est qu’aucune de ces fêtes n’est chrétienne. Toutes les deux ont leurs racines dans les cultes du mystère, les saturnales, l’adoration du système de la déesse Mère et l’adoration du dieu Soleil. Elles sont directement contraires aux lois de Dieu et à Son système. Dans le calendrier julien, le 25 décembre était reconnu comme le solstice d’hiver. Il était considéré comme la nativité du Soleil, car ses jours commençaient à allonger et sa puissance augmentait à partir de ce point tournant de l’année. La tradition de célébrer la naissance du Christ a commencé en Égypte, dérivée du culte de la déesse Mère, et les chrétiens l’ont célébrée dans ce pays le 6 janvier. Les chandelles étaient brûlées pour éloigner les sorcières. Elles sont entrées dans le christianisme par le biais de l’Église catholique. La Pâque était appelée Pash dans les premiers écrits de l’Église. Le terme Easter (Pâques en anglais) vient de l’ancienne forme anglo-saxonne. Il est observé le premier dimanche après la pleine lune du calendrier, c’est-à-dire le 14e jour de la lune du calendrier – qui arrive immédiatement après le 21 mars. Commence alors l’ histoire de la dispute quartodécimane autour de cette date, quand les évêques de Rome du milieu à la fin du deuxième siècle (vers 154-190) refusèrent les Quartodécimans. Aujourd’hui, n’est-il pas temps d’œuvrer pour l’union des Églises et d’en finir une fois pour toutes avec les discussions byzantines si l’ on croit vraiment en un seul Dieu ?

Antoine SABBAGHA

À bout

 

Ça y est ! Le pire à craindre finira par avoir raison de nos doutes. Faute d’électricité, le nombre des générateurs s’accroît dans tous les quartiers de la capitale, détruisant le peu d’oxygène qui nous reste à respirer. Ce scandale est suivi par celui des produits avariés que nous consommons aveuglément. Ne nous étonnons donc pas de voir les maladies respiratoires et gastriques augmenter de jour en jour. À tout cela viennent s’ajouter les odeurs nauséabondes émanant des usines de la région de La Quarantaine et des cargos accostant au port, bourrés de bétail. Voilà le paysage que nous offre notre capitale, jadis si belle et calme sans les tours en béton qui envahissent le paysage. Et dire qu’il faisait bon déambuler à travers des ruelles bordées de jasmin et de lauriers, ou aller se promener le long de la corniche et respirer l’air du large. Cerise sur le gâteau, on nous réveille en sursaut, en pleine nuit, par des feux d’artifice (polluant l’atmosphère) pour fêter on ne sait quel événement ou quel mariage, achevant ainsi de mettre nos nerfs à bout. En Europe, les peuples exigent la fermeture des centrales nucléaires, chez nous, au lieu de réagir pour sauver notre environnement, nos responsables abusent de notre passivité !

Hilda DADOURIAN

Dans l’impasse
 
L’arbitraire et la négligence sont au commencement de toute dérive de la puissance publique. L’État, qui a pris l’habitude de dilapider les biens publics, décida un jour de mettre la main sur les biens de ses citoyens « pour cause d’utilité publique ». Des terrains entiers du littoral du Metn furent confisqués. Mais la prise de possession ne peut...

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