Pour beaucoup, la guerre du Vietnam est la plus illustre défaite américaine du siècle dernier.
Pour d’autres, nettement moins nombreux, la guerre du Vietnam est probablement la plus grande victoire stratégique des États-Unis.
En effet, elle a permis de créer une ligne de faille entre la Chine et l’URSS, scindant le bloc communiste en deux.
L’ouverture nécessaire et obligatoire sur la Chine initiée dès le milieu des années soixante a permis aux États-Unis de tirer les ficelles nécessaires à la mise en place de la Révolution culturelle. Cette même révolution, au titre plein d’emphase, était essentiellement une vaste campagne d’épuration des reliquats staliniens.
La suite s’est déroulée comme du papier à musique avec la chute de Saigon (le Vietnam étant devenu inutile dans l’équation), suivie dix ans plus tard par la chute de Moscou avec l’avènement de Gorbatchev et la mise en place de la glasnost et de la perestroïka.
Les USA et l’Occident font aujourd’hui face à un nouveau bloc, islamiste, avec deux faces, l’une sunnite et l’autre chiite.
Avec cette nouvelle réalité, nous sommes techniquement à la veille d’une nouvelle guerre, qui va permettre d’élargir et d’affirmer la scission du bloc islamiste. L’Irak a joué le rôle de pivot dans cette nouvelle donne et la chute des capitales arabes (dont les anciens dirigeants sont devenus inutiles) a des relents de Saigon.
L’arrivée au pouvoir des Frères musulmans, dont on attend toujours le futur Deng Xiaoping, permettra d’assurer un contrepoids aux craintes d’un arc chiite, le tout en attendant de pourrir le fruit islamiste en y plantant tous les vers bénéfiques.
Rien ne vaut le cynisme en politique sauf la mémoire et l’effort de lecture qui, une fois combinés, permettent de l’apprécier.
Adib Malek BASBOUS
Pour d’autres, nettement moins nombreux, la guerre du Vietnam est probablement la plus grande victoire stratégique des États-Unis.
En effet, elle a permis de créer une ligne de faille entre la Chine et l’URSS, scindant le bloc communiste en deux.
L’ouverture nécessaire et obligatoire sur la Chine initiée dès le milieu des années soixante a permis aux États-Unis de tirer les ficelles nécessaires à la mise en place de la Révolution culturelle. Cette même révolution, au titre plein d’emphase, était essentiellement une vaste campagne d’épuration des reliquats staliniens.
La suite s’est déroulée comme du papier à musique avec la chute de Saigon (le Vietnam étant devenu inutile dans l’équation), suivie dix ans plus tard par la chute de Moscou avec l’avènement de Gorbatchev et la mise en place de la glasnost et de la perestroïka.
Les USA et l’Occident font aujourd’hui face à un nouveau bloc, islamiste, avec deux faces, l’une sunnite et l’autre chiite.
Avec cette nouvelle réalité, nous sommes techniquement à la veille d’une nouvelle guerre, qui va permettre d’élargir et d’affirmer la scission du bloc islamiste. L’Irak a joué le rôle de pivot dans cette nouvelle donne et la chute des capitales arabes (dont les anciens dirigeants sont devenus inutiles) a des relents de Saigon.
L’arrivée au pouvoir des Frères musulmans, dont on attend toujours le futur Deng Xiaoping, permettra d’assurer un contrepoids aux craintes d’un arc chiite, le tout en attendant de pourrir le fruit islamiste en y plantant tous les vers bénéfiques.
Rien ne vaut le cynisme en politique sauf la mémoire et l’effort de lecture qui, une fois combinés, permettent de l’apprécier.
Adib Malek BASBOUS
Pour beaucoup, la guerre du Vietnam est la plus illustre défaite américaine du siècle dernier.Pour d’autres, nettement moins nombreux, la guerre du Vietnam est probablement la plus grande victoire stratégique des États-Unis.En effet, elle a permis de créer une ligne de faille entre la Chine et l’URSS, scindant le bloc communiste en deux.L’ouverture nécessaire et...