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Campus - Libre cours

Ma francophonie… mon quotidien

Jeudi 22 mars. Université Jinan, Tripoli. Une rencontre interuniversitaire autour du thème « Comment je vis ma francophonie au quotidien ? ». Sur le panel : Sylvie Devigne, directrice déléguée à la politique scientifique à l’AUF, Sandra Barrère, attachée de coopération pour le français à l’ambassade de France au Liban, et Charbel Tayah, écrivain libanais d’expression française. « Dès l’introduction du français dans le pays, cette langue a été une langue choisie, aimée et adoptée grâce à sa douceur, sa beauté, son charme et sa résonance culturelle », rappelle Mme Claudia Chéhadé, professeure de français à l’université Jinan, instigatrice et modératrice de la rencontre organisée par l’université Jinan en collaboration avec l’AUF, l’ambassade de France et l’Institut français. Une rencontre qui réunit des étudiants de l’UL, de Balamand, de l’USJ et naturellement de l’université Jinan. Dans son mot, Sylvie Devigne souligne l’aspect identitaire de la francophonie. « Une francophonie qui n’est pas en déclin au Liban mais qui se développe constamment grâce aux écoles », ajoute Sandra Barrère. Charbel Tayah, quant à lui, partage avec l’assemblée sa nouvelle intitulée Un bouquet de mots qui en dit beaucoup, des mots à « l’odeur de jasmin », des mots « éternels dont la flamme avive (en moi) la passion pour la langue française ».
Les jeunes participants, chacun à sa manière racontant son histoire avec la langue de Molière. « La culture et la littérature françaises sont ancrées dans ma vie quotidienne. Les étés passés en France et les amis que j’ai rencontrés ont vraiment renforcé mes liens avec la francophonie », confie Elham Karpoutli, étudiante de traduction à Balamand. Différente, l’expérience de son collègue Tarek Abboud. « J’ai entendu mon premier mot en français il y a seulement trois ans. Cette langue m’a fasciné. Et je suis devenu un parfait francophone », confie le jeune homme. Ces deux étudiants veulent changer l’dée que les gens se font de l’université Balamand comme étant uniquement anglophone. « Le français occupe une place assez importante dans notre université. Le département de français travaille dur afin de nous assurer une ambiance culturelle francophone », soutient Elham. Rachel Assef, étudiante en littérature française à l’UL, a choisi de partager avec le public une nouvelle qu’elle a écrite en hommage à la langue francaise, « sa bien-aimée ». Quant à Leena Kamardeen et Rita Issa, toutes les deux étudiantes en sciences de l’éducation à l’USJ (campus du Liban-Nord), c’est à travers les paroles des chansons, les mots d’amour, chez le coiffeur, au restaurant, chez le garagiste, à tout moment de la journée qu’elles se frottent au français. De l’université Jinan, Hiba Tleiss, étudiante en traduction, se félicite d’avoir réussi à enseigner le français à son professeur anglophone. Sa collègue Marwa Khalaf conclut : « Je suis reconnaissante à l’université Jinan qui nous permet de vivre notre francophonie grâce aux multiples activités culturelles qu’elle organise. »
Jeudi 22 mars. Université Jinan, Tripoli. Une rencontre interuniversitaire autour du thème « Comment je vis ma francophonie au quotidien ? ». Sur le panel : Sylvie Devigne, directrice déléguée à la politique scientifique à l’AUF, Sandra Barrère, attachée de coopération pour le français à l’ambassade de France au Liban, et Charbel Tayah, écrivain libanais d’expression...
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