Les retombées de la révolution syrienne sur la scène libanaise, notamment dans les régions limitrophes des frontières entre le Liban et la Syrie, se font ressentir sur le terrain à un rythme quasi quotidien. Il se confirme ainsi de diverses sources concordantes que les forces loyalistes syriennes entreprennent d’effectuer des incursions à l’intérieur du territoire libanais afin de se livrer à une chasse à l’homme visant les dissidents et les réfugiés syriens ayant trouvé refuge au Liban. Ces incursions s’accompagnent d’agressions contre des habitations libanaises.
C’est dans ce contexte que le commandement de l’armée a annoncé hier avoir saisi des quantités d’armes et de munitions dans la région de Kaa, dans la Békaa. Dans un communiqué de presse, le commandement de l’armée indique qu’« à la suite de tirs à la frontière libano-syrienne hier (mardi), à proximité du secteur des projets de Kaa, une unité de l’armée s’est déployée dans la région et a arrêté deux pick-up de marque Hyundai et un minibus de marque Toyota à bord desquels se trouvaient dix personnes, cinq Libanais et cinq Syriens ». « D’importantes quantités d’armes lourdes, moyennes, et légères, des munitions ainsi que de l’équipement et des habits militaires ont été découverts à bord de ces véhicules », précise le communiqué qui ajoute que les personnes appréhendées ont été déférées devant les autorités concernées.
Il convient d’indiquer que la situation aux frontières avec la Syrie a été passée en revue au cours d’un entretien que le président Michel Sleiman a eu hier avec le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi.
Pour en revenir aux agressions perpétrées par les forces loyalistes syriennes, le président du conseil municipal de la localité de Ersal, Ali Hojeyri, a confirmé que « les unités régulières syriennes ont effectué plusieurs incursions à l’intérieur du territoire libanais, la dernière en date ayant eu lieu dans la région frontalière des projets de Kaa, où nombre d’habitations appartenant à des habitants de Ersal, résidant dans le secteur des projets de Kaa, ont été atteintes par les obus des blindés syriens et ont subi d’importants dégâts ». M. Hojeyri a souligné que « les habitants de la région craignent une recrudescence des incursions syriennes en territoire libanais ». Il a réclamé dans ce cadre un « déploiement en force de l’armée aux frontières (avec la Syrie) afin de protéger les habitants et garantir la non-répétition des incursions syriennes ».
Dans une déclaration au site d’information nowlebanon.com, M. Hojeyri indique que près de 400 familles syriennes ont fui des localités situées près de la frontière et ont trouvé refuge à Ersal « où les habitants les ont accueillies et leur ont apporté des aides en dépit de leurs modestes moyens ». M. Hojeyri a appelé sur ce plan l’État libanais ainsi que toutes les organisations locales et internationales à venir en aide aux réfugiés syriens. Il a indiqué à ce propos que des représentants de la Croix-Rouge internationale, d’organisations des Nations unies et de l’ONG Médecins sans frontière ont visité la localité de Ersal afin de s’informer des besoins des réfugiés syriens. Il a toutefois souligné qu’aucune aide concrète n’a encore été assurée sur ce plan.
Centres d’accueil pour les réfugiés
Il convient d’indiquer dans ce contexte que deux blessés syriens ont été transportés au Liban par la Croix-Rouge libanaise, l’un à l’hôpital gouvernemental de Tripoli et le second à l’hôpital Tell Chiha de Zahlé.
Toujours au plan humanitaire, notons qu’une réunion élargie a regroupé hier à Tripoli des représentants de plusieurs organisations sociales, sous l’égide du secrétaire général du Haut Comité de secours, le brigadier Ibrahim Bachir. La discussion a porté sur les moyens d’apporter le soutien nécessaire aux réfugiés et opposants syriens ayant trouvé refuge au Liban. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les personnes présentes ont souligné qu’il revient à « l’État libanais, par le biais du Haut Comité de secours, de prendre en charge l’aide qui devrait être apportée aux réfugiés syriens ». Le communiqué appelle le gouvernement libanais à assurer les soins médicaux et les frais d’hospitalisation aux blessés syriens accueillis dans les hôpitaux libanais, de même qu’il invite les Nations unies et les pays donateurs à assumer une partie de l’aide apportée aux réfugiés syriens.
Décision a été prise, selon le communiqué, de créer des « centres d’accueil en raison du nombre important de réfugiés » (syriens) qui se rendent au Liban.
C’est dans ce contexte que le commandement de l’armée a annoncé hier avoir saisi des quantités d’armes et de munitions dans la région de Kaa, dans la Békaa. Dans un communiqué de presse, le commandement de l’armée indique qu’« à la suite de tirs à la frontière libano-syrienne hier (mardi), à proximité du secteur des projets de Kaa, une unité de l’armée s’est déployée dans la région et a arrêté deux pick-up de marque Hyundai et un minibus de marque Toyota à bord desquels se trouvaient dix personnes, cinq Libanais et cinq Syriens ». « D’importantes quantités d’armes lourdes, moyennes, et légères, des munitions ainsi que de l’équipement et des habits militaires ont été découverts à bord de ces véhicules », précise le communiqué qui ajoute que les personnes appréhendées ont été déférées devant les autorités concernées.
Il convient d’indiquer que la situation aux frontières avec la Syrie a été passée en revue au cours d’un entretien que le président Michel Sleiman a eu hier avec le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi.
Pour en revenir aux agressions perpétrées par les forces loyalistes syriennes, le président du conseil municipal de la localité de Ersal, Ali Hojeyri, a confirmé que « les unités régulières syriennes ont effectué plusieurs incursions à l’intérieur du territoire libanais, la dernière en date ayant eu lieu dans la région frontalière des projets de Kaa, où nombre d’habitations appartenant à des habitants de Ersal, résidant dans le secteur des projets de Kaa, ont été atteintes par les obus des blindés syriens et ont subi d’importants dégâts ». M. Hojeyri a souligné que « les habitants de la région craignent une recrudescence des incursions syriennes en territoire libanais ». Il a réclamé dans ce cadre un « déploiement en force de l’armée aux frontières (avec la Syrie) afin de protéger les habitants et garantir la non-répétition des incursions syriennes ».
Dans une déclaration au site d’information nowlebanon.com, M. Hojeyri indique que près de 400 familles syriennes ont fui des localités situées près de la frontière et ont trouvé refuge à Ersal « où les habitants les ont accueillies et leur ont apporté des aides en dépit de leurs modestes moyens ». M. Hojeyri a appelé sur ce plan l’État libanais ainsi que toutes les organisations locales et internationales à venir en aide aux réfugiés syriens. Il a indiqué à ce propos que des représentants de la Croix-Rouge internationale, d’organisations des Nations unies et de l’ONG Médecins sans frontière ont visité la localité de Ersal afin de s’informer des besoins des réfugiés syriens. Il a toutefois souligné qu’aucune aide concrète n’a encore été assurée sur ce plan.
Centres d’accueil pour les réfugiés
Il convient d’indiquer dans ce contexte que deux blessés syriens ont été transportés au Liban par la Croix-Rouge libanaise, l’un à l’hôpital gouvernemental de Tripoli et le second à l’hôpital Tell Chiha de Zahlé.
Toujours au plan humanitaire, notons qu’une réunion élargie a regroupé hier à Tripoli des représentants de plusieurs organisations sociales, sous l’égide du secrétaire général du Haut Comité de secours, le brigadier Ibrahim Bachir. La discussion a porté sur les moyens d’apporter le soutien nécessaire aux réfugiés et opposants syriens ayant trouvé refuge au Liban. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les personnes présentes ont souligné qu’il revient à « l’État libanais, par le biais du Haut Comité de secours, de prendre en charge l’aide qui devrait être apportée aux réfugiés syriens ». Le communiqué appelle le gouvernement libanais à assurer les soins médicaux et les frais d’hospitalisation aux blessés syriens accueillis dans les hôpitaux libanais, de même qu’il invite les Nations unies et les pays donateurs à assumer une partie de l’aide apportée aux réfugiés syriens.
Décision a été prise, selon le communiqué, de créer des « centres d’accueil en raison du nombre important de réfugiés » (syriens) qui se rendent au Liban.
Les retombées de la révolution syrienne sur la scène libanaise, notamment dans les régions limitrophes des frontières entre le Liban et la Syrie, se font ressentir sur le terrain à un rythme quasi quotidien. Il se confirme ainsi de diverses sources concordantes que les forces loyalistes syriennes entreprennent d’effectuer des incursions à l’intérieur du territoire libanais...
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