L’Union européenne a resserré encore l’étau autour de Bachar el-Assad en imposant hier des sanctions à sa femme, Asma, et à trois autres membres de sa famille, notamment sa mère Anissé et sa sœur Bouchra, sans oublier aussi sa belle-sœur.
Ces quatre font ainsi partie d’un nouveau groupe de douze personnes privées de voyage vers l’Europe et dont les avoirs sont gelés parce qu’elles sont « associées à la répression » ou qu’elles « soutiennent le régime », ont décidé les ministres des Affaires étrangères des 27 réunis à Bruxelles. L’interdiction de voyager en Europe pourrait cependant s’avérer juridiquement délicate car Mme Assad, née à Londres en 1975, possède également la nationalité britannique.
Avec ses chaussures et ses robes griffées, Asma el-Assad, l'épouse du président syrien, fille d'un éminent cardiologue de Londres, Fawaz al-Akhras, et d'une diplomate à la retraite, Sahar Otri, a longtemps été perçue comme le "côté doux" de la dictature. Mais elle est désormais critiquée pour son silence face à la répression, au point d'être qualifiée de "Marie-Antoinette".
« Nous sommes reconnaissants à l’Union européenne d’avoir pris une nouvelle initiative pour resserrer encore le nœud autour du régime d’Assad », a réagi la porte-parole du département d’État américain, Victoria Nuland. « La répression a atteint des niveaux de violence totalement inacceptables et doit cesser immédiatement. Les décisions d’aujourd’hui visent à affaiblir les ressources du régime et sa capacité à mener sa campagne brutale de répression », a déclaré de son côté la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton.
Pour mémoire
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