Un nouveau lycée français ouvrira ses portes en septembre prochain dans la montagne du Metn. Alors que chaque année, le Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth refuse des centaines de dossiers d’inscription, de nombreuses familles libanaises restent attirées par l’enseignement en français. Les raisons : le prestige de ces établissements, mais aussi le nombre réduit de places et leur élitisme. Face à cette demande importante, la famille Atallah Semaan a décidé d’ouvrir, dès la rentrée 2012, un nouveau lycée français à Beit Chabab, le Lycée Montaigne. Particularité : ce nouvel établissement sera labellisé par la Mission laïque française.
« Nous avons rencontré la famille Atallah il y a quelques mois, raconte Jean-Christophe Deberre, directeur général de la Mission laïque française. Elle nous a présenté son projet de nouvel établissement. Comme les autorités publiques le soutenaient, nous avons décidé de les accompagner. » La Mission laïque a donc signé, hier, un partenariat qui apporte au nouveau Lycée Montaigne une garantie de qualité et une intégration à son réseau mondial. « Nous avions remarqué qu’une grande partie des élèves refusés au Grand Lycée franco-libanais venaient du Metn, explique M. Deberre. S’il y a une demande, il faut la considérer. »
Le premier bâtiment pourra accueillir près de 800 élèves, dans des locaux flambant neufs de 3 600m2. « En septembre, nous ouvrirons les classes de maternelle et de CP, explique Rachel Atallah Semaan, chef de l’établissement, à l’origine du projet avec son mari. C’est la première étape, on commence progressivement ». À terme, le lycée accueillera toutes les classes jusqu’à la terminale, suivant le programme français.
Continuité familiale
Le Lycée Montaigne se veut « une volonté de garder dans le paysage libanais une éducation “à la française” », assure M. Deberre. Ainsi, l’inauguration du Lycée Montaigne semble être un signal fort à tous ceux qui assurent que le français est en perte de vitesse au Liban. « L’atout des Libanais, c’est de pouvoir facilement passer de l’arabe à l’anglais et au français, estime l’ambassadeur Denis Pietton. Nous sommes convaincus de l’intérêt, pour un jeune Libanais, de passer par le français. »
Pour la famille Atallah, ce projet de lycée s’inscrit dans une histoire familiale tournée vers la promotion de l’éducation. « Nous avons le permis depuis 1925, se félicite Charia Atallah Semaan, propriétaire du lycée avec son frère. Nous avons simplement souhaité une renaissance de l’école. » L’établissement est entièrement autofinancé par la famille Atallah. Les propriétaires assurent pourtant ne pas vouloir « que cette unique affiliation le limite à une seule identité ».
« Nous sommes ouverts à toutes les diversités dans toutes leurs formes, sans aucune discrimination », assure Mme Atallah. Le lycée est de plus totalement équipé pour l’accès des personnes handicapées, pour un enseignement, comme l’a rappelé Denis Pietton, « dans un esprit de complémentarité et de saine émulation ».
Et ça se dit francophones !... Dites Jabbour, aidez-moi car je suis curieux de savoir dans quel domaine on pourrait vous apprécier. La politique, c'est bon, on a compris depuis longtemps. Le français, on a vu aussi le résultat étonnant après 40 ans de vie en France ! Les femmes, euh... bon, passons, certains de vos commentaires sont très mach... euh pardon, très significatifs. Voyons, il reste la bouffe et la boisson, là je crois que je pourrais passer un petit moment avec vous (rires).
14 h 41, le 11 mars 2012